Mac Guff Ligne | |
Création | 1986 |
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Siège social | Paris France |
Direction | Rodolphe Chabrier Philippe Sonrier |
Actionnaires | Rodolphe Chabrier, Philippe Sonrier, Martial Vallanchon, Jacques Bled |
Activité | Cinéma, Publicité, Télévision |
Effectif | 50 à 99 salariés en 2018 |
Siren | 338 438 781 |
Site web | http://www.macguff.com |
Chiffre d'affaires | 4 508 500 € en 2013
comptes récents non déposés |
Résultat net | 383 300 € en 2013 |
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Mac Guff Ligne (ou plus simplement Mac Guff) est une entreprise française de production de films d'animation 3D et d'effets visuels numériques créée en 1986.
En 2011, la société Illumination Entertainment et Mac Guff Ligne pérennisent leur étroite collaboration sur le long métrage d'animation Moi, moche et méchant en fondant Illumination Mac Guff. Mac Guff Ligne continue indépendamment de produire des effets numériques et des films d'animation.
La société est fondée en 1986 par Jacques Bled. En dehors de la publicité, ses premières réalisations en images numériques se font à la télévision dans des clips musicaux, puis des documentaires. C'est seulement en 1990 qu'elle commence à travailler pour le cinéma, en signant notamment les effets spéciaux de La Haine, Dobermann, Vidocq et Le Petit Poucet.
Le tournant vers l'animation s'opère en 2006 quand Michel Ocelot sollicite le studio pour Azur et Asmar. Un an plus tard, Chris Meledandri, fondateur de la société de production Illumination Entertainment, filiale d'Universal Pictures, choisit le studio pour réaliser le film Moi, moche et méchant. C'est à cette occasion que l'animateur-réalisateur Pierre Coffin crée les Minions.
Confortés par le succès du film, Illumination Entertainment et Mac Guff Ligne pérennisent leur relation étroite et fondent Illumination Mac Guff, rebaptisé Illumination Studios Paris en 2021.
Mac Guff Ligne poursuit son activité d'effets visuels pour des longs métrages, de la publicité et des documentaires mais aussi dans le domaine de l'animation, notamment avec Dilili à Paris de Michel Ocelot qui obtient le César du meilleur film d'animation en 2019.
À partir de 2020, la société développe une technologie IA baptisée Face Engine qui lui permet de répondre aux nouvelles demandes créatives en matière de modification des visages d'acteurs, comme le rajeunissement (Le Bureau des légendes en 2020)[1] ou le deepfake (Hôtel du temps en 2022)[2]. Elle reçoit à cette occasion le prix de l'Innovation César et Techniques de l'académie des César en 2021[3].