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Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d) |
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Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d) |
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Marcelle Soulage est une compositrice et pédagogue française, née Marcelle Fanny Henriette Soulage à Lima (Pérou) le et morte à Paris 10e le [1].
Marcelle Soulage est née à Lima, au Pérou, d'Isidore Georges Ferdinand Soulage et de Berthe Virginie Pauline Péquignot[2] mariés à Paris le 15 mars 1894[3]. Son père était ingénieur civil des mines et avait été nommé professeur de chimie minéralogique à l'École des mines de Lima[4]. La famille revint à Paris quand Marcelle avait quatre ans et demi.
Marcelle Soulage a été l'élève de Nadia Boulanger ainsi qu'élève dans de nombreuses classes au Conservatoire de Paris. Elle obtient comme récompenses, entre autres, en 1912 un second prix d'harmonie dans la classe d'Henri Dallier, en 1913 un premier prix d'accompagnement au piano dans la classe d'Abel-César Estyle, en 1915 un premier prix de contrepoint dans la classe de Georges Caussade, en 1916 un premier prix d'histoire de la musique et un deuxième accessit de fugue dans la classe de Paul Vidal[5].
Professeur de piano et d'harmonie au Conservatoire d'Orléans de 1921 à 1925, elle est après la guerre professeur de solfège au Conservatoire de Paris, jusqu'au milieu des années 1960.
Comme compositrice, on lui doit principalement des œuvres de chambre et vocales, ainsi que plusieurs pièces pour orchestre. Sa Suite pour violon, alto et piano a obtenu le prix Lepaulle en 1918 et sa Sonate pour violoncelle et piano le prix des Amis de la musique en 1920[6]. Elle a parfois composé sous le pseudonyme de Marc Sauval[7]. En 1932, elle est lauréate du prix Suzanne Mesureur, décerné par la Sacem[8]. En 1962, elle publie Le solfège dans la collection Que sais-je ? des éditions PUF[9], qui connaît une seconde édition mise à jour en 1969[10].