Marcelline Kotowicz Darowska | |
Bienheureuse, Supérieure générale, cofondatrice | |
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Naissance | 16 janvier 1827 Szulaki, gouvernement de Podolie, Empire russe (aujourd'hui en Ukraine) |
Décès | 5 janvier 1911 (à 83 ans) Jazlowiec (pl), Empire austro-hongrois (aujourd'hui en Ukraine) |
Nom de naissance | Marcelina Kotowicz |
Nationalité | Polonaise |
Béatification | 6 octobre 1996 Rome par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine |
Fête | 5 janvier |
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Marcelline Darowska, née Kotowicz, armoiries Korczak, le à Szulaki, en Empire russe et morte le à Jazłowiec, Empire austro-hongrois, est mère de famille, veuve et une religieuse polonaise cofondatrice des sœurs de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie[1].
Marcelline Kotowicz est née le en Pologne ruthène dans une famille nombreuse de la noblesse polonaise qui a certains biens. Elle est sujette de l'empire de Russie qui avait annexé la région lors du second partage de la Pologne en 1793. Enfant très pieuse, elle songe très tôt à choisir la vie religieuse. Mais son père a d'autres desseins pour elle, et l'oblige à épouser Karol Darowski, en 1849, dont elle a une fille et un fils.
En 1852, trois ans après son mariage, son mari et son fils meurent. Dès lors, elle prend la décision d'entrer en religion. Par l'intermédiaire, d'Aleksander Jełowicki un prêtre polonais, de passage à Rome, en 1854, elle rencontre une compatriote, servante de Dieu Józefa Karska (pl)[2].
C'est ensemble qu'elles fondent les sœurs de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Or la maladive Józefa meurt en 1860 et Marcellina doit vite faire sa profession religieuse afin d'assumer son rôle de supérieure et de pouvoir transférer la congrégation à Jazłowiec, en Galicie autrichienne, l'une des plus anciennes colonies polonaises de Podolie occidentale. C'est là où elle reçoit le don d'une grande propriété ébranlée pour son projet et où elle établie une première école. Sa fille, Karolina, sera parmi les premières écolières de l'établissement scolaire. Sa mère ne verra jamais renaître la Pologne. Jazłowiec se trouve maintenant en république d'Ukraine[3].
Particulièrement attachée à l'éducation des jeunes filles, elle s'efforce d'en faire des « épouses, mères et citoyennes de leur pays » considérant que la femme a un rôle capital dans la famille, et qu'une famille « fondée en Dieu » était le gage d'une nouvelle société susceptible « d'étendre le Royaume de Dieu dans les âmes des hommes ».
En cinquante ans, elle aura fondé sept maisons, accompagnées d'instituts de formation des sœurs et d'écoles élémentaires gratuites, pour les plus pauvres[4]. Elle meurt le .