Marcillac-Vallon | |||||
Vue sur Marcillac-Vallon. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aveyron | ||||
Arrondissement | Rodez | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Conques-Marcillac (siège) |
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Maire Mandat |
Jean-Philippe Périé 2020-2026 |
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Code postal | 12330 | ||||
Code commune | 12138 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcillacois(e) | ||||
Population municipale |
1 719 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 118 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 29″ nord, 2° 27′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 275 m Max. 534 m |
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Superficie | 14,59 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rodez (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Vallon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | marcillacvallon.fr | ||||
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Marcillac-Vallon est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame, inscrite en 1988, et le manoir de Curlande, inscrite en 2001.
Marcillac-Vallon est située au nord-ouest du département, dans l'espace urbain Rodez-Decazeville au confluent de l'Ady et du Créneau, dans le vallon de Marcillac.
Les communes limitrophes sont Mouret, Nauviale, Saint-Christophe-Vallon, Salles-la-Source et Valady.
Nauviale | Mouret | |||
Saint-Christophe-Vallon | N | |||
O Marcillac-Vallon E | ||||
S | ||||
Valady | Salles-la-Source |
La commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de l'Ady, le ruisseau de Cruou, le ruisseau de Bruejouls, le ruisseau de Farrens, le ruisseau de Vernholez et par divers petits cours d'eau[1].
Le Créneau, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[2].
Le ruisseau de l'Ady, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Clairvaux-d'Aveyron et se jette dans le Créneau à Marcillac-Vallon, après avoir arrosé 4 communes[3].
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salles-la-Source à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Marcillac-Vallon comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[13], les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (569 ha), couvrant 4 communes du département[14] et le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (315,2 ha), couvrant 3 communes du département[15] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[13] :
Au , Marcillac-Vallon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), forêts (28,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (5 %)[21].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre[22].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[24].
Le territoire de la commune de Marcillac-Vallon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[25],[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau et du ruisseau de l'Ady. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[27]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques[28], approuvé le 3 décembre 2015[29].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[25]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[32]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[33],[34].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Marcillac-Vallon est classée à risque moyen à élevé[36]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[37] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[38].
La première mention du bourg remonte au XIe siècle. Il aurait été donné par un seigneur du Rouergue au prieuré de Conques. À partir du XIIIe siècle, le bourg de Marcillac-Vallon est dirigé par des consuls. En 1351, la ville est protégée par une enceinte[39].
La jacquerie des croquants menée par Bernard Calmels est partie de Marcillac en . Les révoltés ont échoué devant Villefranche-de-Rouergue. Bernard Calmels a été capturé à Najac, jugé et roué vif. Sa tête a été exposée au bout d'un pic sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte[40].
Au XVe siècle, des maisons nobles sont construites dans le village qui connaît alors son apogée grâce à ses foires et à l'ouverture d'une école religieuse. Marcillac s'est également étendu durant les XVIIe et XVIIIe siècles créant son faubourg le long du Cruou[39].
À la fin du XIXe siècle, la population de Marcillac-Vallon est à son apogée. On compte plus de 2 000 personnes, en partie grâce au développement de l'exploitation du minerai de fer[39].
La commune de Marcillac-Vallon est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[41].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[42].
Tête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Jean-Philippe Périé | 522 | 58,12 % | 15 | 3 |
Anne Gaben-Toutant | 376 | 41,87 % | 4 | 1 |
Le conseil municipal de Marcillac-Vallon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[43], pour un mandat de six ans renouvelable[44]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[45]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 66,42 %, se répartissant en quinze issus de la liste conduite par Jean-Philippe Périé et quatre issus de celle d'Anne Gaben-Toutant[46]. Jean-Philippe Périé est élu nouveau maire de la commune le [47].
Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Philippe Périé (3) et liste d'Anne Gaben-Toutant (1)[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 1 719 habitants[Note 4], en évolution de +2,14 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 744 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 615 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 410 €[I 2] (20 640 € dans le département[I 3]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 4,7 % | 5,7 % | 6,7 % |
Département[I 5] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 926 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 904 emplois en 2018, contre 853 en 2013 et 914 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 683, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,3 %[I 8].
Sur ces 683 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 250 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 12,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
148 établissements[Note 7] sont implantés à Marcillac-Vallon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 11].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 148 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
10 | 6,8 % | (17,7 %) |
Construction | 12 | 8,1 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
44 | 29,7 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 0,7 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 2,7 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 8 | 5,4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
17 | 11,5 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
32 | 21,6 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 20 | 13,5 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 148 entreprises implantées à Marcillac-Vallon), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
Le vignoble est situé à 20 km au nord-ouest de Rodez. L'aire de production s'étend sur les communes de Marcillac-Vallon, Balsac, Clairvaux-d'Aveyron, Goutrens, Mouret, Nauviale, Pruines, Salles-la-Source, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Saint-Christophe-Vallon et Valady.
En 1965 une poignée de producteurs ont décidé de réagir avant l'extinction complète du vignoble. Ils décidèrent de postuler pour être classé VDQS, sortir de l'anonymat et se motiver. Ils ont réaménagé le vignoble pour mécaniser à minima les travaux en créant des terrasses étroites (des faisses en Rouergat). En 1990, ils ont tout naturellement obtenu la protection de l'appellation par le biais de l'AOC.
La commune est dans le Rougier de Marcillac, une petite région agricole située dans le nord-ouest du département de l'Aveyronet correspondant au haut bassin du Dourdou de Conques[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 50 | 25 | 34 | 18 |
SAU[Note 10] (ha) | 801 | 654 | 605 | 889 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 25 en 2000 puis à 34 en 2010[56] et enfin à 18 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 801 ha en 1988 à 889 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 49 ha[56].
Filtrauto est une filiale du groupe S.O.G.E.F.I. C'est l'une des entreprises qui emploie le plus de personnes à Marcillac-Vallon. Elle construit des filtres pour véhicules.
Deux écoles primaires sont présentes à Marcillac-Vallon. L'école maternelle et primaire Jean Auzel (ancien maire de Marcillac[58]) comptent 145 élèves de la petite section au CM2[59]. Elles permettent d'avoir une scolarité bilingue (français-occitan)[60]. L'école privée des Prades compte 113 élèves[61]. Elle fait partie de l'ensemble scolaire Saint Joseph qui dépend du collège Saint Joseph[60].
Deux collèges sont présents à Marcillac-Vallon. Le collège public Kervallon a été construit en 1961[62] et compte 396 élèves à la rentrée 2017[63]. Situé aux abords de Marcillac-Vallon, il devient en 2023 le collège Pierre-Soulages[64]. Le collège privé Saint Joseph est rattaché à la tutelle des sœurs de Saint Joseph[65]. Il se situe au centre de Marcillac[66].
La fête de la Saint-Bourrou à Marcillac *
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Domaine | Pratiques festives |
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Lieu d'inventaire | Marcillac-Vallon |
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La fête de la Saint Bourrou est une pratique inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013[67]. Elle se déroule lors du week-end de la Pentecôte[68].
Le journal L'Empaillé a son siège dans la commune[69].
Vers 1600, la confrérie des Pénitents Blancs s'établit à Marcillac. La chapelle a été construite en 1666[39].
A côté se trouve une lanterne des morts plus ancienne. Il s'agit d'une tour dans laquelle une lampe était hissée, pour, selon la tradition, protéger les morts. Elle est à l'angle d'un ancien cimetière de Marcillac. Elle fut détruite durant la Révolution française et reconstruite en 1809. De nos jours, elle sert de clocher à la chapelle[72].
Aujourd'hui, cette chapelle est le point de départ de la Saint-Bourrou, la fête du vin qui a lieu pendant le week-end de Pentecôte[39].
L'église Saint-Martial de Marcillac-Vallon a été construite à la fin du XIVe siècle. Elle fut consacrée au XVIe siècle par François d'Estaing. La nef qui entourée de 8 chapelles mesure 35 mètres de long sur 11 mètres de large. La tribune a été construite au XIXe siècle. L'orgue a été rénové en 2012. Elle est située au cœur de Marcillac-Vallon[39].
Le monument aux morts de Marcillac-Vallon se situe sur le quai du Cruou (rue parallèle au tour de ville). Il a été réalisé par Joseph Mallet en 1923. Il représente un vigneron qui pleure ses morts avec à ses pieds ses instruments de travail spéciaux : le panier de vendanges, le coussin et la pioche à deux dents[73],[74].
En mémoire des victimes de la Shoah, une plaque commémorative exposée contre le mur extérieur de la salle des fêtes de Marcillac-Vallon a été inaugurée le par Serge Klarsfeld. Elle regroupe les noms des 25 Juifs tués dans le Vallon en 1942 et 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale.
Blason | De gueules au léopard lionné issant d'or, tenant dans sa patte dextre une grappe de raisin tigée et feuillée du même, au chef parti au I d'azur semé de fleurs de lys d'or au chef du même et au II d'argent au sautoir de gueules[75]. |
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Détails | Il se compose des armes d'Henri (comte de Rodez et de Carlat), de celles du seigneur d'Estaing et celles du seigneur de Panat. La grappe de raisin a été rajoutée en 1953. Adopté le 1er février 1953. |