Maria Mourani a publié le un livre intitulé La Face cachée des gangs de rue, qui traite de la croissance du phénomène des gangs de rue dans la région de Montréal. En 2009, elle approfondit ce sujet dans un deuxième ouvrage, Gangs de rue inc. : leurs réseaux au Canada et dans les Amériques. En 2018, elle publie Milena Di Maulo-Fille et femme de mafiosi, un livre sur la situation des femmes dans la mafia italienne de Montréal à travers l'histoire intime de la fille du mafieux Joe Di Maulo.
Le , à Beyrouth, Maria Mourani a été décorée de la médaille d’honneur de l’Union libanaise culturelle mondiale.
Le , elle reçoit la Légion d'honneur de la Diaspora libanaise sous décret du Président de la République libanaise et en , la médaille du 150e du Sénat lui est décernée pour son action auprès des victimes de la traite[1].
Elle porte et fait adopter la Loi C-452, modifiant le code criminel afin de protéger les victimes d’exploitation sexuelle et de traite des personnes[3]. Elle collabora à l'implantation d'une « liste noire » des cellulaires volés au Canada.
Publiquement opposée au projet du gouvernement Pauline Marois (gouvernement du Parti québécois) d'interdire le port des signes religieux distinctifs chez les fonctionnaires, Maria Mourani est expulsée du caucus du Bloc québécois le [4] et coupe tout lien avec ce parti, le lendemain[5].
Maria Mourani est la présidente et fondatrice de Mourani-Criminologie[7], une firme de criminologie basée au Québec. Elle est reconnue comme une spécialiste des gangs de rue, du crime organisé et de la traite des personnes, particulièrement en prostitution juvénile. Depuis 2013, elle mène des recherches sur les Occidentaux qui rejoignent les groupes djihadistes.
En , elle est nommée à l'UNESCO comme Représentante du Gouvernement du Québec[8]
Gangs de rue inc. : leurs réseaux au Canada et dans les Amériques, Les éditions de l'Homme, 2009, 416 pages (ISBN978-2-7619-2683-6 et 2-7619-2683-8)
Rose Dufour, Ina Motoi (préface de Maria Mourani et Hélène Manseau), La femme, sa sexualité et son pouvoir sexuel : programme d'appropriation de sa sexualité, Les Presses de l'Université du Québec, 2011, 182 pages (ISBN978-2-7605-3021-8)
Notre indépendance : 28 Québécois s'expriment (ouvrage collectif, sous la direction de Catherine Fillion-Lauzière), Stanké, 2012, 208 pages (ISBN978-2-7604-1103-6)
Milena Di Maulo – Fille et femme de mafiosi. (2018). Montréal (Québec), Canada: Éditions de l’Homme.
Mara, la mère que j’ai gravée dans ma chair et nourrie de mon sang. (2017). Corps et Psychisme, 1(71),167-178.
La marque de la Mara, une preuve judiciaire? (2017). Justice-Actualité-Report, 32(2),16-20.
Recension. Jeffrey, D., Lachance, J., Le Breton, D., Sellami, M. et Haj Salem, J. (2017). Jeunes et djihadismes. Les conversions interdites.Anthropologica, 59(2), 330.
Recension. Puzenat, A. (2017) Conversions à l’islam. Unions et séparations. Anthropologica, 59(1),181-182.
L’intervention auprès des membres des gangs de rue (2007). Dans Dorvil. H. Problèmes sociaux. Tome IV, Théories et méthodologies de l’intervention sociale. (pp. 253-268). Québec (Québec), Canada : Presses de l’Université du Québec.
Préface. Carpentier, M. (2017). Survivante d’exploitation sexuelle: se sortir de l’enfer des gangs de rue. Boucherville (Québec), Canada: Béliveau.
Préface. Lopez, H. et Paquin, M-E. (2005). Pedri Libertad #03. Arôme de café. Québec (Québec), Canada : Éditions de la paix.