Marie-Christine Vergiat | |
Marie-Christine Vergiat en 2018. | |
Fonctions | |
---|---|
Députée européenne | |
– (9 ans, 11 mois et 17 jours) |
|
Élection | 7 juin 2009 |
Réélection | 25 mai 2014 |
Circonscription | Sud-Est |
Législature | 7e et 8e |
Groupe politique | GUE/NGL |
Vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme | |
– (4 ans et 11 mois) |
|
Président | Malik Salemkour, puis Patrick Baudoin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Roanne (Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1980-2005) FG (2009-2018) |
Diplômée de | Université de Bourgogne |
Site web | eurocitoyenne.fr |
modifier |
Marie-Christine Vergiat, née le à Roanne (Loire), est une militante associative et femme politique française. Elle est députée européenne de 2009 à 2019.
Marie-Christine Vergiat est la fille d’un ouvrier boucher et d’une secrétaire. En 1965, elle arrive à Chalon-sur-Saône, où elle passe le reste de son enfance et son adolescence Dijon pour faire ses études universitaires. Elle est titulaire d’une maîtrise de droit public et d’un diplôme d'études approfondies (DEA) d’histoire du droit[1] obtenus à l'université de Bourgogne. Elle a été la compagne de Jean-Pierre Dubois, avec qui elle a une fille.
Chef de cabinet du maire de Chevigny-Saint-Sauveur, dans la banlieue de Dijon, de 1981 à 1983, Marie-Christine Vergiat rejoint ensuite le groupe socialiste à l’Assemblée nationale où elle travaille jusqu’en 1997, notamment comme secrétaire générale. De à , elle est conseillère technique au cabinet de Martine Aubry[1]. Elle travaille ensuite jusqu'en 2009 comme agent contractuelle au ministère des Affaires sociales au sein de la Délégation interministérielle à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale, où elle a exercé notamment les fonctions d'adjointe au délégué[1] et a assuré la veille juridique et européenne.
Elle s'engage au sein de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) durant ses études à l'occasion des grèves de 1976 contre la réforme des diplômes d'études universitaires générales (DEUG) et, en 1980, contre les réformes d’Alice Saunier-Seïté.
Elle adhère au Parti socialiste, à l’automne 1980, pour faire la campagne de François Mitterrand en Côte d'or. Elle cesse d'y militer dès 1985 mais en reste membre jusqu'en 2005.
Elle est vice-présidente de la Fédération des œuvres laïques (FOL) de Seine-Saint-Denis de 2003 à 2009 et membre du conseil d'administration de la Ligue de l'enseignement de 2005 à 2013.
Elle a des responsabilités locales à la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) de 2000 à 2009.
Militante de la Ligue des droits de l'Homme depuis 1983, elle est présidente de sa section de Saint-Denis Plaine commune de 2000 à 2006, de sa fédération de Seine-Saint-Denis de 2003 à 2009[2] et membre de son comité central jusqu'en et de nouveau depuis 2019, date à laquelle elle entre à son bureau national et en devient vice-présidente jusqu'en 2024.
Elle est membre du comité exécutif d'EuroMed-Droits depuis octobre 2021.
Aux élections européennes de 2009, elle est désignée comme tête de liste du Front de gauche dans la circonscription Sud-Est (Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse). Elle est élue députée européenne le 7 juin 2009[3] et réélue le [4].
Au Parlement européen, Marie-Christine Vergiat siège au sein du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique. Elle est élue trésorière de ce groupe et désignée comme coordonnatrice des députés élus en France de 2009 à 2014. Elle est coordinatrice pour son groupe dans la commission de la culture et de l'éducation de 2009 à 2014, également coordonnatrice de la sous-commission droits de l'homme et membre de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, durant ses deux mandats. Elle a également notamment été membre de la délégation parlementaire UE-Maghreb.
Marie Christine Vergiat renonce à se représenter aux européennes de 2019, dénonçant l'absence de liste de rassemblement à gauche. Elle soutient néanmoins celle du Parti communiste français conduite par Ian Brossat[5]. Elle n'a cependant jamais adhéré à aucun des partis du Front de gauche[6].