Nom de naissance | Marie-Juliette Louvet |
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Naissance |
Pierreval (France) |
Décès |
(à 63 ans) Paris 16e (France) |
Père | Jacques Louvet |
Mère | Joséphine Piedefer |
Conjoint | Achille Delmaet (1885-1893) |
Enfants |
Avec Achille Delmaet: Georges Delmaet Marguerite Delmaet Avec Louis II: Charlotte de Monaco |
Marie-Juliette Louvet, née le à Pierreval et morte le dans le 16e arrondissement de Paris, fut l’amante de Louis II de Monaco, alors prince héréditaire de Monaco et futur prince souverain. Elle est la mère de Charlotte de Monaco, princesse héréditaire de Monaco et la grand-mère du prince Rainier III.
Fille de Jacques Henri Louvet (Pierreval, - Rouen, ), conducteur d'omnibus, et de sa première femme Joséphine Elmire Piedefer (La Rue-Saint-Pierre, - Pierreval, )[1], elle est la mère de la future princesse héritière Charlotte de Monaco, la grand-mère maternelle du prince Rainier III et l'arrière-grand-mère du prince Albert II.
Connue comme Juliette, elle se maria le , dans le 9e arrondissement de Paris, avec Achille Paul Léonce Delmaet (Paris, - Le Perreux, ), photographe connu pour ses clichés de nu de La Goulue (artiste danseuse de cancan du Moulin-Rouge), et eut de lui deux enfants :
Dans les actes d'état civil, Marie-Juliette Louvet est désignée comme couturière.
Le couple divorce à Paris le .
Par la suite, elle deviendra hôtesse, modèle de photographie d'art[2] ou peut-être même aussi chanteuse dans un cabaret à Pigalle[3], puis lingère dans un régiment en Algérie.
Il n’est pas connu comment le futur Louis II de Monaco la rencontra : il se peut que ce soit lorsqu'elle était hôtesse dans un cabaret à Paris et que le prince l'ait emmenée avec lui dans sa ville de garnison[4].
On retrouve Marie-Juliette Louvet blanchisseuse (lingère) dans la caserne à Constantine (Algérie française) où servait (dans l'armée française) le futur prince souverain[5], à titre d'officier subalterne aux chasseurs à cheval d'Afrique (3e régiment de chasseurs d'Afrique).
Marie-Juliette Louvet et le futur Louis II de Monaco eurent une fille naturelle :
Faute de descendance française chez les Grimaldi (l'héritier du trône était un cousin allemand du prince régnant) et dans la mesure où elle ne pouvait pas être légitimée par mariage[Comment ?] (puisque née durant le mariage encore canoniquement valide de sa mère avec Achille Delmaet[réf. nécessaire]), Charlotte de Monaco fut adoptée par le fils du prince régnant Albert Ier en 1919 et devint ainsi, à 22 ans, l'héritière de la principauté de Monaco. Elle épouse Pierre de Polignac[8] mais le couple divorcera ; néanmoins, de cette union sont nés la princesse Antoinette de Monaco et le prince Rainier III de Monaco.
Le traité de Paris de 1918 (traité franco-monégasque signé le [9]) spécifiait dans son article 3 :
« En cas de vacance de la couronne, notamment faute d’héritiers directs ou adoptifs, le territoire monégasque formera, sous le protectorat de la France, un État autonome, sous le nom d’État de Monaco. »
Marie-Juliette Louvet ne reçut jamais aucun titre des princes Albert Ier et Louis II.
Les quartiers connus de Marie-Juliette Louvet révèlent une grande stabilité géographique[10],[11].
La numérotation de Sosa-Stradonitz est utilisée :
Premier degré :
Deuxième degré :
Troisième degré :
Quatrième degré :
Une chemin porte désormais le nom de Juliette Louvet dans son village de naissance, Pierreval.
Acte de naissance 568 page 150: http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2/pix2web.php?territoire=ALGERIE®istre=36325