Marie-Thérèse Abena Ondoa | |
Marie-Thérèse Abena Ondoa en 2016. | |
Fonctions | |
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Ministre camerounaise de la Promotion de la Femme et de la Famille | |
En fonction depuis le (15 ans, 6 mois et 5 jours) |
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Président | Paul Biya |
Premier ministre | Philémon Yang Joseph Dion Ngute |
Gouvernement | Yang I, II, III et IV Dion Ngute |
Prédécesseur | Suzanne Mbomback |
Biographie | |
Nom de naissance | Marie-Thérèse Obama |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Douala (Cameroun) |
Nationalité | Camerounaise |
Parti politique | Rassemblement démocratique du peuple camerounais |
Profession | Pédiatre Professeur d'université |
Résidence | Yaoundé |
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Marie-Thérèse Abena Ondoa, née Obama le à Douala, est une pédiatre, professeur d'université et personnalité politique camerounaise. Elle est nommée ministre de la Promotion de la femme et de la famille en 2009.
Avant de devenir ministre, elle travaille en milieu universitaire et hospitalier. Elle est notamment:
Nommée directrice de l'hôpital central de Yaoundé le , elle devient la première femme camerounaise à occuper cette fonction[4].
En 2009, quatre mois après sa nomination à la tête de l'hôpital central, elle est nommée dans le gouvernement du Premier ministre Ephraïm Inoni[5] ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, en remplacement de Suzanne Mbomback[6]. Elle est reconduite dans ces fonctions lors du remaniement ministériel[7]du , dans le gouvernement Philémon Yang[8].
En 2016, elle gère un budget de près de 7 milliards de francs CFA (un peu plus de 10 millions d'euros), en hausse de 21% par rapport à l'année précédente[9].
Lors de la troisième journée internationale des droits de l'enfant en 2016, elle se prononce vigoureusement contre le mariage des enfants, qui affecte particulièrement les petites filles en les privant d'éducation et en bloquant leur développement. Elle appelle les chefs communautaires et religieux ainsi que les journalistes et les chefs de famille à lutter contre cette pratique et « d'autres pratiques traditionnelles rétrogrades[10]. »
Concernant les retards en matière d'éducation et de formation des femmes, elle préconise une politique de construction d'écoles, qu'elle met en œuvre avec des financements étrangers, dont celui du Japon. De son ministère dépendent des centres de formation professionnelle destinés aux jeunes filles ayant dû abandonner l'école dans les zones rurales. Ceux-ci proposent des filières telles que les technologies de l'information et de la communication (TIC), la conduite de projets ou la gestion, qui doivent permettre à leurs bénéficiaires d'exercer localement un métier[11],[12].
Le est votée une réforme du code électoral du Cameroun. Elle adopte des mesures visant à respecter l'égalité des sexes, à la suite desquelles le nombre de femmes parlementaires passe de 25 à 56[13], permettant au pays d'atteindre les objectifs fixés par la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW).