Marin Sorescu, né le à Bulzești, en Roumanie et mort dans la ville Bucarest le , est l'écrivain roumain le plus célèbre et le plus traduit[1] de la seconde moitié du vingtième siècle.
Plus d'une douzaine de ses livres (poésie et théâtre) ont paru en langue anglaise, principalement dans les îles britanniques.
Il est l'auteur d'une bonne vingtaine de recueils de poésie, parmi lesquels Poèmes (1965), La jeunesse de Don Quichotte (1968), La toux (1970), Fontaines dans la mer (1982), Eau de vie, eau de mort (1987), Poèmes choisis par la censure (1991) et La traversée (1994).
Atteint d'un cancer du foie, sur son lit de mort, dans les derniers mois de sa vie, il écrit son ultime ouvrage, Le pont, publié à titre posthume en 1997. Trop faible pour écrire, Sorescu fréquemment dicte ses poèmes à sa femme Virginia.
Les trois poèmes suivants, La manie de la persécution, Le présent et Superstition ont été traduits par Alain Paruit dans Les Lettres nouvelles[3], collection dirigée par Maurice Nadeau, numéro spécial de février 1976 paru sous le titre d'Écrivains roumains d'aujourd'hui, p. 169-172.
Paysans du Danube[4], fragments de La Lilieci traduits du roumain par Jean-Louis Courriol, Nîmes, éd. Jacqueline Chambon, 1989 et seconde édition en 2006.
La vision de la tanière[5][roman au petit bonheur la chance], traduit du roumain par Jean-Louis Courriol ; postface de Jean-Louis Courriol, 1991
Poèmes choisis[6], traduits du roumain par Paola Bentz, 1993
La soif de la montagne de sel[7], trilogie traduite du roumain par Paola Bentz-Fauci, 1997
Streiflicht – Eine Auswahl zeitgenössischer rumänischer Lyrik (81 rumänische Autoren), - "Lumina piezișă", antologie bilingvă cuprinzând 81 de autori români în traducerea lui Christian W. Schenk, Dionysos Verlag 1994, (ISBN3-9803871-1-9)
Mathieu Lindon, « Marin Sorescu achève son travail de Roumain. Poète et paysan, dissident et ministre, ce romancier délirant est mort à 60 ans. », Libération, (lire en ligne, consulté le )