Mario Grech | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Qala |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
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Titre cardinalice | Cardinal-diacre des Santi Cosma e Damiano | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Secrétaire général du Synode des évêques | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Pro-secrétaire général du Synode des évêques | ||||||||
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Évêque de Gozo | ||||||||
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In fractione panis | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Mario Grech, né le à Qala (Malte), est un prêtre catholique maltais, évêque de Gozo de 2005 à 2019 et pro-secrétaire général du Synode des évêques depuis le . Le pape François le crée cardinal lors du consistoire du 28 novembre 2020[1].
Mario Grech est né à Qala, sur l'île de Gozo, à Malte, le [2] mais il grandit à Kercem, où il va à l’école primaire. Après des études secondaires à Rabat, il suit à partir de 1977 des cours de philosophie, puis de théologie, au séminaire de Gozo[3].
Le , il est ordonné prêtre pour le diocèse de Gozo par son évêque, Nikol Joseph Cauchi (en)[3]. Poursuivant ses études, il a obtenu une licence in utroque jure à l’université du Latran puis un doctorat en droit canonique à l’Angelicum[2].
Il fut vicaire à la cathédrale de Gozo et au sanctuaire national Ta' Pinu avant de devenir curé de la paroisse de Kercem. Il a en outre exercé plusieurs autres responsabilités pour le diocèse dont official et membre du collège des consulteurs[2].
Le , Benoît XVI l’a nommé évêque de Gozo. Il est consacré le par son prédécesseur Nikol Joseph Cauchi (en) en la cathédrale de Gozo[3].
En sa qualité de président (depuis ) de la conférence épiscopale maltaise il a participé au synode des évêques sur les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation où il prononce un discours le [4]. Le pape François l’ayant félicité pour son intervention, il fut spéculé qu’il était le favori pour succéder à Paul Cremona, archevêque de Malte, dont la démission a été acceptée le [5].
Néanmoins, c’est en définitive Charles Scicluna qui est nommé le au siège de Malte. Selon Malta Today (en), c’est une lettre de prêtres de son diocèse, adressée au cardinal Reinhard Marx, qui aurait coûté à Mario Grech sa nomination. Le courrier dénonciateur le décrit notamment comme une « brute », ayant « un attachement manifeste aux richesses matérielles », qui gère mal son diocèse (en particulier dans le traitement d’un cas de prêtre accusé de pédophilie), et conclut en affirmant que Grech est « totalement inapte » à devenir archevêque[6]. Dans un entretien, Grech réfute ces accusations et rappelle aussi son opposition résolue à l’avortement[7]. En , il est présent à la XIVe assemblée générale ordinaire du synode des évêques[8].
Le , à quelques jours de l'ouverture du synode sur l'Amazonie, Mario Grech est nommé pro-secrétaire général du synode des évêques. Selon l'explication donnée le jour même par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, Mario Grech « occupera le poste de pro-secrétaire général jusqu’à la fin du mandat du Secrétaire général, dont il reprendra la charge »[9].
En octobre 2020, il dénonce un "certain cléricalisme" qui a, selon lui, émergé pendant la pandémie de Covid-19 : « Nous avons assisté à un degré d'exhibitionnisme et de piétisme qui relève plus de la magie que de l'expression d'une foi mûre », et « je trouve curieux que beaucoup se plaignent du fait qu'ils ne peuvent pas communier et célébrer les funérailles à l'église, mais qu'ils soient moins nombreux à se demander comment se réconcilier avec Dieu et avec son prochain, comment écouter et célébrer la Parole de Dieu et comment expérimenter le service. »[10].
Il est créé cardinal en novembre 2020.
Selon The Pillar (en), de nombreux observateurs du synode soulignent que Mario Grech soutiendrait publiquement le Chemin synodal allemand, en particulier depuis que ses délégués ont voté en faveur de structures formelles de gouvernement de l’Eglise dirigées par des laïcs, de la bénédiction des unions homosexuelles dans les églises et de l’intercommunion avec les protestants[11].
(mt) « Biographie sur le site du diocèse de Gozo] »
(en) « Mario Grech », sur gcatholic.org