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Mark Roseman (né en 1958 à Londres) est un historien britannique, spécialiste de l'holocauste. En 2003 pour le récit d'une survivante juive allemande, Marianne Strauss, In einem unbewachten Augenblick. Eine Frau überlebt im Untergrund, il reçoit le prix frère et sœur Scholl.
Mark Roseman est titulaire d'un doctorat en histoire de l'Université de Warwick en 1988 et d'un Bachelor of Arts en histoire du Christ’s College de Cambridge en 1979[1].
En 2000-2003, il est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Southampton[2].
Depuis 2004, il est titulaire de la chaire Pat M. Glazer d'études juives à l'université de l'Indiana à Bloomington aux États-Unis et depuis 2018, il est professeur de cette université[1],[3].
Ses recherches portent sur l'histoire allemande, européenne et juive. Il s'intéresse particulièrement à la période nazie et à la mémoire de l'holocauste. Il traite également de l'histoire comparée[4].
Il publie régulièrement des articles dans le Times Literary Supplement[5].
En 2000, Mark Roseman publie la biographie de Marianne Strauss-Ellenbogen, une femme juive originaire d'Essen qui vit dans la clandestinité en Allemagne de 1943 à 1945 avec le soutien du Bund – Gemeinschaft für sozialistisches Leben (de). Pour cet ouvrage intitulé A Past in Hiding: Memory and Survival in Nazi Germany, il mène de nombreuses recherches, rencontre à deux reprises Marianne Strauss et analyse les nombreux documents retrouvés après sa mort[6]. Le livre est traduit en allemand en 2002 et dans d'autres langues ensuite[7]. Il obtient plusieurs prix :
En 2019, il publie un nouveau livre sur l'organisation Bund-Gemeinschaft für sozialistisches Leben qui a sauvé la vie de Marianne Strauss et de nombreuses autres personnes juives, Lives Reclaimed: A Story of Rescue and Resistance in Nazi Germany[11],[1].
En français :
À propos du protocole de la Conférence de Wannsee :
« D’après certains signes, le Protocole fit des vagues chez les officiels allemands à travers l’Europe. Trente exemplaires en furent tirés et, selon une évaluation prudente, chacun toucha cinq à dix responsables. Nous savons que les responsables à Minsk en entendirent bientôt parler, tandis que le 23 mars l’expert aux questions juives de l’ambassade allemande à Paris, Carltheo Zeitschel, écrivit à ses supérieurs au ministère des Affaires étrangères pour les informer qu’il avait entendu dire qu’une réunion de Staatssekretäre avait eu lieu et qu’il demandait un exemplaire du procès-verbal. »