Marutea Nord | |||
Vue satellite de la NASA | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Tuamotu | ||
Localisation | Océan Pacifique | ||
Coordonnées | 17° 02′ 00″ S, 143° 10′ 01″ O | ||
Superficie | 2,7 km2 | ||
Géologie | Atoll | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||
District | Tuamotu | ||
Commune | Makemo | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant (2017[1]) | ||
Autres informations | |||
Découverte | 1773 | ||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls en France | |||
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Marutea Nord est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il est administrativement rattaché à la commune de Makemo.
L'atoll est situé à 26 km au sud-est de Makemo, l'île la plus proche, et à 650 km à l'est de Tahiti. De forme ovoïde, il s'étend sur 43 km de longueur et 16 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 2,7 km2. Son lagon couvrant une superficie de 400 km2 est accessible par une étroite passe artificielle située au nord-est de la barrière de corail.
Il n'est pas habité de manière permanente[1], bien que quelques habitations soient construites près de la passe.
D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de 50 mètres) du sommet du mont volcanique sous-marin homonyme, qui mesure 1 845 mètres depuis le plancher océanique, formé il y a 47,8 à 50,1 millions d'années[2].
La première mention de l'atoll par un Européen est faite par le navigateur britannique James Cook le lors de son deuxième voyage en Polynésie[3],[4] qui la nomme du nom d'île Furneaux[5] en hommage au navigateur Tobias Furneaux. Il n'est pas revisité de façon notable avant le milieu du XIXe siècle par les explorateurs européens habituels des Tuamotu et passe alors sous protectorat de la France.
Le 5 novembre 2017, le thonier taïwanais Shen Long Yu s'échoue sur le platier de l'atoll et y reste couché pendant près de trois ans avant que l'administration de la Polynésie française ne doive se substituer à l'armateur pour financer le renflouement de l'épave grâce à un cargo et une barge[6].
La récolte des holothuries est autorisée dans la moitié nord-ouest du lagon[7].