Le , la tornade de Maskinongé, une tornade de force 3, dévaste le village, laissant sur son passage une quarantaine de maisons complètement détruites, et des débris sur des kilomètres. Environ 15 personnes furent blessées, toutes légèrement, mais aucun décès ne fut à signaler[1],[2].
Le maire de Maskinongé, Michel Clément, décède en fonction, à l'âge de 55 ans, des suites d'un cancer le , il était maire de Maskinongé depuis 2005. En attendant les élections municipales, c'est le maire suppléant, Roger Michaud qui exerce les fonctions de maire de la municipalité[3]. Ce dernier a été officiellement élu maire lors d'une élection partielle, le [4], puis réélu le pour un mandat de quatre ans.
La rivière Maskinongé traverse le centre de la municipalité du nord au sud pour se déverser dans Archipel du Lac Saint-Pierre.
La rivière l'Ormière traverse la municipalité vers le sud-est jusqu'à sa confluence avec la rivière Maskinongé au centre de la municipalité.
La rivière du Bois Blanc traverse l'ouest de la municipalité du nord au sud où elle se jette dans Archipel du Lac Saint-Pierre.
Marie-Anne Gaboury (1780-1875), née à Maskinongé, grand-mère de Louis Riel, et première femme de descendance européenne à voyager et à coloniser ce qui est maintenant l'ouest canadien.
David Morrisson Armstrong (1805-1873), né à Maskinongé où il étudia à l'école anglaise. Député de Berthier à la Chambre d'assemblée du Canada-Uni (1841-1851). Conseiller de la division de Sorel au Conseil législatif du Canada-Uni (1855-1867). Conseiller de la division de Sorel au Conseil législatif de la province de Québec (1867-1873).
Joseph-David Déziel (1806-1882) (Mgr), né à Maskinongé, prêtre, fondateur et «grand bâtisseur» de la ville de Lévis.
Francois-Xavier Aubry (1824-1854), né dans la partie de Maskinongé devenue Saint-Justin en 1855, célèbre explorateur du Sud-Ouest des États-Unis. Voir: René Bergeron, «François-Xavier Aubry, héros de la conquête du Far West», Laval (Qc), 2000.
Ferdinand Béland (1857-1945) (Mgr), né à Rivière-du-Loup en Haut (Louiseville aujourd'hui), Chancelier du diocèse des Trois-Rivières (1882-1899); curé de Sainte-Ursule (1899-1902), puis de Maskinongé (1902-1929), qui lui doit la construction du couvent des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie en 1922.
Joseph-Étienne Guinard (1864-1965), né à Maskinongé, Oblat de Marie Immaculée, surtout connu pour son rôle d'évangélisateur auprès des Amérindiens de la Haute-Mauricie. Il est l'auteur du livre «Les noms indiens de mon pays ...» (1960). Ses mémoires furent publiés en 1980.
Jean-Baptiste Lafrenière (1874-1912), né à Maskinongé, pianiste et compositeur, surnommé le Strauss canadien.
Antonin Galipeault (1879-1971), né à Maskinongé, avocat, président de l'Assemblée nationale du Québec (1916-1919), ministre des Travaux publics et du Travail du Québec (1919-1930), Bâtonnier du Québec (1923-1924), juge puîné de la Cour d'appel du Québec (1930-1950), puis juge en chef de cette Cour (1950-1961). Le pont au centre du village porte son nom.
Aimé Marchand (1883-1957), né à Maskinongé, avocat, juge en chef de la Cour de magistrat (1922-1926), juge de la Cour supérieure (1926-1942), puis de la Cour d'appel du Québec (1942-1955)
Wilfrid Lebeau (1892-1990), né à Maskinongé, médaillé d'or de l'Ordre du mérite agricole du Québec, 1958
Avellin Dalcourt (1906-1995), né à Maskinongé, médecin, maire de la ville de Louiseville (1961-1972)
Jean Baron Lafrenière (1914-1999), né à Maskinongé, notaire, maire de Sainte-Agathe-des-Monts pendant 22 ans (1953-1960) (1965-1970)
Georges Lemyre (1915-1992), né à Maskinongé, 1er médaillé d'argent de l'Ordre du mérite agricole du Québec, 1963
Robert Baron Lafrenière (1924-2012), avocat, député fédéral de Québec-Montmorency (1958-1962), devenu ensuite juge de la Cour supérieure du Québec
Normand Lemyre (1948- ), né à Maskinongé, médaillé d'or de l'Ordre du mérite agricole juvénile du Québec, 1966; Avocat général, Ministère de la Justice du Canada (2006-2016)
↑Gouvernement du Québec, « Habitat faunique: Habitat du rat musqué », Registre des aires protégées au Québec, sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs,, (consulté le ), p. 2
↑Gouvernement du Québec, « Forêt rare du Lac-Saint-Pierre », sur Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (consulté le )