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Massimo Mattioli, né à Rome le et mort dans la même ville le , est un auteur italien de bande dessinée[1],[2].
Massimo Mattioli débute professionnellement en 1965 dans l’hebdomadaire Il Vittorioso pour lequel il réalise plusieurs séries, Il Ragnetto Gigi, Ipo, Rita e Pino, Il Gatto califfo[3].
En 1968, âgé de vingt-cinq ans, il arrive en France après un court séjour à Londres pendant lequel il a travaillé pour le magazine Mayfair. Il se présente d’abord chez Hara-Kiri puis chez Pilote où René Goscinny l’oriente vers Pif Gadget. Le journal pour la jeunesse, anciennement Vaillant, est précisément en train d’élaborer sa nouvelle formule. Il y débute en publiant une page hebdomadaire composée de « strips », M le Magicien, qu’il réalisera jusqu’en 1973[2].
Il retourne ensuite à Rome et crée le personnage de Pinky pour Il Giornalino. Reporter de son état, Pinky est un lapin rose aux allures très « cartoon » qui connaîtra un long succès. Quelques épisodes sont parus dans Pif dans les années 1975 à 1980[2].
En 1977, il participe à la création de Cannibale, revue alternative en noir et blanc qui peut être considérée comme une réponse italienne à Metal Hurlant. Il y publie Joe Galaxy, série de science-fiction qu’il continue en 1980 dans Frigidaire et en 1988 dans Comic Art. En 1980, le collectif à l’origine de Cannibale, qui comprend également Tanino Liberatore, Stefano Tamburini, Andrea Pazienza et Filippo Scòzzari, abandonne ce projet pour créer Frigidaire. Massimo Mattioli y publie plusieurs séries pour adultes : Frisk the Frog, Superwest et Squeak the Mouse, parodie sadique et pornographique des dessins animés de Tom et Jerry qui sera ensuite reprise dans l'Écho des savanes[4],[2].