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Maurice Félix Bizot ( à Puéchabon - ) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il remporte dix victoires aériennes homologuées. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame de Versailles (Yvelines).
Bizot s'engage dans l'armée le en tant que soldat de 2e classe; il est assigné au 11e régiment d'artillerie à pied. Le , il est promu au grade de brigadier. Le , il est transféré au 82e régiment d'artillerie lourde. Le , il commence une formation pour devenir pilote à Dijon. Le , à Istres, il reçoit le brevet de pilote militaire no 7370. Il est envoyé pour une formation complémentaire à Avord puis à Pau. Il intègre une unité de combat, l'Escadrille 90 (en), le . Le , il est promu au grade de sergent. Aux commandes d'un Nieuport il remporte ses deux premières victoires le , qu'il partage avec Charles Macé et Laurent Ruamps. L'Escadrille 90 vole désormais sur des SPAD, un avion sur lequel Bizot remportera huit nouvelles victoires - dont sept sur des ballons d'observation, entre le et le . Il fera équipe avec Jean Pezon et Marius Ambrogi, ainsi qu'avec d'autres pilotes français au cours de ces assauts.
Il est promu au grade d'adjudant le . Il reçoit la Médaille militaire le . À la fin de la guerre, il est également décoré de la Légion d'honneuren 1920[1], de la Croix de Guerre avec six palmes et a été cité 7 fois.
Le , alors que Bizot se préparait à battre le record du monde de vitesse à bord d'un avion, il fit une tentative d'atterrissage à 160 km/h. L'avion se retourna et Bizot mourut dans l'accident[2].