Garde des Sceaux, ministre de la Justice | |
---|---|
19 - | |
Garde des Sceaux, ministre de la Justice | |
- | |
Sous-secrétaire d'État | |
- | |
Député de Seine-et-Oise | |
- |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 82 ans) 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie | |
Conjoint |
Anne Claire Charlotte Delaune |
Parti politique |
---|
Maurice Colrat de Montrozier, né le à Sarrazac (Lot) et mort le dans le 16e arrondissement de Paris (Seine), est un avocat et homme politique français durant la Troisième République.
Jean Charles Maurice Colrat, naît le dans le village de Muzac de la commune de Sarrazac (Lot) du mariage de Paul Colrat, ingénieur des mines de Firmy près Decazeville (Aveyron) et de Madeleine Doutres, sans profession[1],[2].
Le à Seclin, il épouse Anne Claire Charlotte Delaune, sans profession[3].
Maurice Colrat fait ses études secondaires au lycée de Rodez, puis à Paris, au collège des Jésuites de la rue de Vaugirard[4],[5].
Avocat à la Cour de Paris, il plaide peu et s'occupe surtout de politique et de journalisme. Il est président de la Conférence Molé en 1905[6]. Il est à l'origine de la fondation de l'Union républicaine et démocratique, en 1899, et de l'association des classes moyennes, en 1909. En 1910, il prend la direction du journal L'Opinion et devient une figure en vue de la presse parisienne. Pendant la Première Guerre mondiale, il sert à l’état-major central, tout en continuant à diriger L'Opinion.
Après sa défaite électorale en 1928, il reprend ses activités de journaliste, à L'Opinion, mais aussi en collaboration avec de nombreuses revues. Pendant les années terribles de 1940 à 1944, Colrat collabore à La Revue universelle et appuie le maréchal Pétain. Sans cesser d'être libéral, il est de plus en plus influencé par Maurras et par Bainville.
Il est élu membre de la Société académique du Touquet-Paris-Plage le [6]. Il inaugure le la nouvelle digue du Touquet-Paris-Plage.
Il meurt le dans le 16e arrondissement de Paris à son domicile de l'avenue Bugeaud[2].
Maurice Colrat est président de la jeunesse démocratique en 1900, député de Seine-et-Oise de 1919 à 1928, inscrit au groupe de la gauche républicaine démocratique, Sous-secrétaire d'État à l'intérieur du au dans le gouvernement Aristide Briand (7), Sous-secrétaire d'État à la présidence du conseil du au dans le gouvernement Raymond Poincaré (2), ministre de la justice du au dans le gouvernement Raymond Poincaré (2) et ministre de la justice du 19 au dans le gouvernement Édouard Herriot (2).
Maurice Colrat est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur en 1912[6].