Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière de Monoblet (d) |
Nom de naissance |
Max Jules Alexis Marcel Olivier |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Maurice Olivier (d) |
Enfants |
Séverine Olivier-Lacamp (d) Gaël Olivier-Lacamp (d) Ysabelle Lacamp Aude Cox-Olivier (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Distinction |
|
Max Olivier-Lacamp, né Max Olivier le au Havre et mort le à Meudon[1], est un journaliste et écrivain français, lauréat du prix Renaudot en 1969 et du prix Albert-Londres en 1958.
Max Jules Alexis Marcel Olivier est, sous le nom de Max Olivier-Lacamp, un grand reporter au Figaro. Cofondateur de l'Agence France-Presse à la Libération de la France, il arrive en Inde en comme correspondant de l'agence de presse française pour l'Asie moyenne (Pakistan, Afghanistan, Népal et Birmanie) et de l'Agence Havas. Il assiste notamment à la Partition des Indes, lorsque l'Empire des Indes gouverné par les Britanniques obtint son indépendance et fut scindé en 1947 pour créer l'Inde et le Pakistan.
Très marqué par son séjour en Inde, il déclare « Lorsque je suis arrivé en Inde, il m'a fallu un temps assez long pour m'adapter. Ma première impression a été, tout à la fois, de fascination et d'horreur... » et déclare « Les maharadjahs avaient droit de vie et de mort sur tous leurs sujets, et il se passait, dans le secret des cours princières, des scènes d'horreur dignes de la féodalité (...). En Inde, la plupart des gens sont sans nom, sans état-civil, et même pas comparables à des chiens qui, chez nous, sont identifiés »[2]. Ces événements et les drames qui leur sont associés l'ont inspiré dans son œuvre. Son ouvrage, Entre les deux Asies, est consacré à la différence entre l'Asie indienne et l'Extrême-Orient.
Il a résidé en Corée et y rencontre Pyong-You Hyun qui deviendra son épouse. Il est le père de cinq filles : Christine, Séverine, Gaël, Ysabelle et Aude.
Une rue porte son nom à Monoblet.