Medal for Merit

Medal for Merit
Illustration.
Le recto de la médaille
Seconde illustration.
Le verso de la médaille
La Medal of Merit
Conditions
Décerné par Président des États-Unis
Type Distinction civile à grade unique
Décerné pour Service rendu à la Nation américaine pendant la Seconde Guerre mondiale
Éligibilité Civils américains et des pays alliés
Détails
Statut Plus discernée
Statistiques
Création 20 juillet 1942
Première attribution 28 mars 1944
Dernière attribution 1952
Ordre de préséance
Illustration.
Le ruban de la médaille

La Medal for Merit, remise de fin décembre 1942 à 1952, était la plus haute distinction qu'un civil pouvait recevoir du président des États-Unis. Elle est remise de la p

art du président aux citoyens américains « qui s'étaient distingués par une conduite méritoire exceptionnelle dans la performance de services remarquables »[trad 1] pour l'effort de guerre « depuis la proclamation de l'état d'urgence par le président le  »[trad 2]. Étaient également éligibles les citoyens étrangers « seulement pour la performance d'actes exceptionnellement méritoires ou courageux qui prolongeaient les efforts de guerre des Nations unies »[trad 3],[1].

La médaille est constituée de bronze et plaquée or. Elle est portée avec un ruban de soutien sur le côté gauche du torse[2].

La Medal for Merit est créée par la Public Law 77-671 et son attribution est codifiée par l'Executive Order 9286 - Medal for Merit du 24 décembre 1942, plus tard amendé et reformulé par l'Executive Order 9857A du 27 mai 1947[3]. Créée pendant la Seconde Guerre mondiale, cette récompense n'a plus été décernée depuis 1952[2].

Les premiers récipiendaires sont Jean-Cantius Garand et Albert Hoyt Taylor le 28 mars 1944[4].

La Medal for Merit est actuellement classée septième dans l'ordre des distinctions civiles américaines, en dessous de la Lifesaving Medal d'argent et au-dessus de la National Intelligence Distinguished Service Medal (en)[5].

Les citoyens de nations étrangères sont également éligibles à la distinction si leur action pendant la guerre a rendu un service majeur aux Alliés dans leur combat contre l'Axe. Le premier citoyen non-Américain à recevoir cette médaille est Sir Edward Wilfred Harry Travis, le directeur de la Government Code and Cypher School britannique pendant la guerre, le 12 janvier 1946. Le suivant est le Belge Edgar Sengier, qui a dirigé l'Union minière du Haut-Katanga pendant la guerre, le 9 avril 1946[6]. Après lui, le chef-espion Canadien William Stephenson en novembre 1946[7]. Stephenson utilisait le nom de code "Intrepid" pendant la guerre. Certains auteurs considèrent Stephenson comme étant l'une des sources d'inspiration du personnage de fiction James Bond. Sir Robert Watson-Watt, un pionnier britannique du radar, qui a créé une chaîne de radars autour du Royaume-Uni qui ont permis à la Royal Air Force de détecter les attaques aériennes allemandes, ce qui a eu un rôle majeur dans la victoire britannique de la bataille d'Angleterre. Il sert de conseiller en défense aérienne aux Américains en 1941, peu après l'attaque japonaise de Pearl Harbor. Il reçoit la médaille en 1946.

Tous les récipiendaires proposés sont étudiés par le Medal for Merit Board, onstitué de trois membres désignés par le président, parmi lesquels l'un était désigné comme président du groupe. La médaille ne peut pas être attribuée pour des actions survenues après la fin de la guerre (prévu dans la Proclamation n°2714 du 31 décembre 1946), et aucune proposition n'est acceptée après le 30 décembre 1946. Les retards pris par la remise de certaines médailles ont poussé le dernier récipiendaire à recevoir sa récompense en 1952.

Récipiendaires notables

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Notes et références

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Citations originales

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  1. (en) « distinguished themselves by exceptionally meritorious conduct in the performance of outstanding services »
  2. (en) « since the proclamation of an emergency by the President on September 8, 1939 »
  3. (en) « only for the performance of exceptionally meritorious or courageous act or acts in furtherance of the war efforts of the United Nations »

Références

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  1. (en) 77th Congress of the United States, « Public Law 77-671 To create the decorations to be known as the Legion of Merit, and the Medal for Merit » (consulté le )
  2. a et b (en) The Code of Federal Regulations of the United States of America, Office of the Federal Register (US) (lire en ligne), p. 345
  3. (en-US) National Security Agency (NSA), « The Highest Civilian Award During World War II » [PDF], sur nsa.gov,
  4. (en) « Scientific Notes and News », Science, vol. 99, no 2571,‎ , p. 276–278 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.99.2571.276, lire en ligne, consulté le )
  5. « 5301 - 5319 Awards », sur www.mynavyhr.navy.mil (consulté le )
  6. (en) Center for Research Libraries, « War Department: Recommendation for award of Medal for Merit to Edgar Edouard Sengier » [PDF], sur dds.crl.edu
  7. (en) « Briton receives medal for merit Sir William S. Stephenson (second from right), wartime British security coordinator for the Western hermisphere, receives the Medal for Merit, highest honor the United States can grant a non-citizen, Nov. 30, in a New York ceremony. Presentation of the medal is made by Major General William J. Donovan (left), wartime chief of the Office of Strategic Services, in the presence of Col. G. Edward Buxton, wartime assistant O.S.S. director (second from left), and Lady Stephenson, the former Mary Simmons, of Springfield, Tenn. Col. Buxton's home is in Providence, R.I. », sur www.loc.gov, (consulté le )
  8. (en) « Citation Accompanying Medal for Merit Awarded to Dean Acheson » [archive du ], The American Presidency Project, (consulté le )
  9. (en) R. E. Gibson, « Leason Heberling Adams 1887—1969, A Biographical Memoir » [archive du ], National Academy of Sciences, (consulté le ), p. 9
  10. a b c et d (en) « Presidential Medal for Merit. February 2, 1948. - Published Papers and Official Documents - Linus Pauling and the International Peace Movement » [archive du ], sur Oregon State University (consulté le )
  11. a b et c « Millikan, son, aide get medals of merit », New York Times, Los Angeles,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès payant, consulté le )
  12. William Durand, Adventures; In the Navy, In Education, Science, Engineering, and in War; A Life Story, American Society of Mechanical Engineers and McGraw-Hill, (ISBN 9780835752039, OCLC 1216197, LCCN 53002031, lire en ligne [archive du ]), p. 153
  13. (en) Kelly's Handbook to the Titled, Landed and Official Classes, vol. 81, London, Kelly's Directories, , 1955e éd. (OCLC 660092690, LCCN 08005253), p. 802
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  15. (en) Ivan A. Getting et John M. Christie, Biographical Memoirs, vol. 64, Washington, D.C., National Academies Press, , 112–133 p., « David Tressel Griggs »
  16. (en) « Clarence Hickman and Charles Stoddard Papers, 1886-1999 » [archive du ], Indiana Historical Society (consulté le )
  17. Remarkable Women in New York State History, Charleston, South Carolina, The History Press (en), (ISBN 978-1-60949-966-2, OCLC 823041790, lire en ligne [archive du ])
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    « Mary Shotwell Ingraham was the First woman to receive a U.S. Medal of Merit (1946); a founder of the United Service Organizations (USO) (1941). As a founder and former vice president of the USO (an organization that supplies social, recreational, and welfare facilities for the armed services), Ingraham was awarded the Medal for Merit by President Harry S. Truman. »

  19. « Official Congressional Directory: 83d Congress, 1st Session. Washington D.C.: U.S. Government Printing Office. 1953 » [archive du ] (consulté le )
  20. Michael Slackman, Target Pearl Harbor, University of Hawaii Press, (ISBN 9780824813789, lire en ligne Inscription nécessaire), p. 231 :

    « Ben Kanahele. »

  21. (en) William Dicke, « Dillon S. Myer, Who Headed War Relocation Agency, Dies », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive du ] Accès limité, consulté le )
  22. (en) « Dr. Richard Roberts, 69, Pioneer As Physicist and Microbiologist », New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès payant, consulté le )
  23. « President Emeritus Julius Adams Stratton dies at 93 », sur MIT News, (consulté le )
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