Merav Michaeli

Merav Michaeli
מרב מיכאלי
Illustration.
Merav Michaeli (photographie de Ron Kedmi).
Fonctions
Présidente du Parti travailliste israélien

(3 ans, 4 mois et 4 jours)
Prédécesseur Amir Peretz
Successeur Yaïr Golan
Ministre des Transports et de la Sécurité routière

(1 an, 6 mois et 16 jours)
Premier ministre Naftali Bennett
Yaïr Lapid
Gouvernement Bennett-Lapid
Prédécesseur Miri Regev
Successeur Miri Regev
Députée à la Knesset
En fonction depuis le
(5 ans, 4 mois et 21 jours)
Élection 17 septembre 2019
Réélection 2 mars 2020
23 mars 2021
1er novembre 2022
Législature 21e, 22e, 23e, 24e et 25e
Prédécesseur Stav Shaffir

(6 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 22 janvier 2013
Réélection 17 mars 2015
Législature 19e et 20e
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Petah Tikva (Israël)
Nationalité Israélienne
Parti politique Parti travailliste
Entourage Rudolf Kastner (grand-père)
Profession Journaliste
Écrivaine

Merav Michaeli (hébreu : מרב מיכאלי), née le à Petah Tikva[1], est une femme politique, féministe et journaliste israélienne.

Elle est à la tête du Parti travailliste israélien (HaAvoda) de à .

D'origine roumaine, elle est la petite-fille de Rudolf Kastner[2],[3],[4].

Avant de se lancer en politique, elle est journaliste et chroniqueuse d'opinion pour le journal Haaretz[5]. Elle enseigne également à l'université et donne de nombreuses conférences sur les thèmes du féminisme, des médias et des communications.

Carrière politique

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En , Merav Michaeli annonce qu'elle rejoint le Parti travailliste et qu'elle a l'intention de demander son intégration à la liste du parti pour les élections législatives de 2013[6]. Le , elle remporte la cinquième place sur la liste du Parti travailliste[7] et est élue à la Knesset, alors que son parti remporte 15 sièges[8].

En préparation des élections législatives de 2015, les partis travailliste et Hatnuah forment l'alliance de l'Union sioniste. Merav Michaeli figure à la neuvième place de cette liste, qui remporte 24 sièges à la Knesset[9],[10]. Peu de temps avant la fin de la législature, l'Union sioniste est dissoute, les travaillistes et Hatnuah siégeant en tant que partis séparés. Merav Michaeli est classée septième sur la liste travailliste pour les élections législatives d'avril 2019, mais elle perd son siège, alors que le Parti travailliste obtient six sièges. Cependant, elle revient à la Knesset en après la démission de Stav Shaffir de son mandat[11]. Elle est élue à la tête du Parti travailliste israélien le après l'annonce de son prédécesseur, Amir Peretz, qu'il ne se représenterait pas[12].

Le , elle est nommée ministre des Transports et de la Sécurité routière au sein du gouvernement Bennett.

En , Merav Michaeli annonce qu'elle ne se représente pas à la présidence du Parti travailliste lors de l'élection de 2024 et qu'elle va quitter la vie politique[13],[14].

Positionnement

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Sociale-démocrate et sioniste, elle est féministe, écologiste et soutient les droits LGBT[3].

Elle est très critique à l'égard du Premier ministre de droite Benyamin Netanyahou : « Il a réussi à transformer le mot gauche en une insulte. Il est dans sa bouche synonyme de traître »[3].

Sur la question palestinienne, ses positions sont toutefois souvent proches de celles de la droite israélienne. Elle est favorable à l'expansion des colonies déjà existantes mais s'oppose à la création de nouvelles colonies. Opposée à l’enquête de la cour pénale internationale (CPI) sur de possibles crimes perpétrés dans les territoires palestiniens occupés et contre la bande de Gaza, elle affirme : « Israël ne commet pas de crimes de guerre. Nous agissons conformément au droit international, sans équivoque »[15].

En , elle s'exprime à TEDxJaffa sur le thème du « changement de paradigme », dans lequel elle soutient que la société devrait « supprimer le mariage »[16]. Elle estime en effet que « le mariage est une institution d'une époque où les femmes n'avaient pas de droit »[3].

Vie privée

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Son compagnon est le producteur, animateur et comédien de télévision Lior Schleien (en)[17]. Le couple n'est pas marié. Ils vivent dans le même immeuble mais avec des appartements distincts[3]. En août 2021 naît leur fille, conçue par gestation pour autrui[18].

Notes et références

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  1. « MK Michaeli in Israeli Parliament website », Knesset, Knesset.
  2. (en) 'My grandfather did the inconceivable - negotiated with Nazis - to save Jews, Jerusalem Post, 2 mai 2016.
  3. a b c d et e Thierry Oberlé, « Israël : Merav Michaeli veut ressusciter la gauche », Le Figaro,‎ 20-21 mars 2021, p. 11 (lire en ligne).
  4. Dan Laor, « In Knesset, Setting the Record Straight on a Defamed Holocaust Hero », Haaretz, 6 mars 2013, consulté le 24 avril 2024.
  5. « Merav Michaeli, le féminisme au secours de la gauche israélienne », sur mediapart.fr,
  6. (en) Jonathan Lis, « Merav Michaeli to Vie for Spot on Labor's Election List », Haaretz (consulté le ).
  7. (en) Moran Azulay, « Herzog wins Labor primaries; Merav Michaeli 5th on party list », Ynetnews,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) « Final Israel Election Results: Kadima's in Knesset, Habayit Hayehudi Gets 12 Seats », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en-US) « Women win big as Yachimovich, Shaffir top Labor primary vote », Times of Israel,‎ .
  10. (en-US) « All 120 incoming Knesset members », Times of Israel,‎ .
  11. (en) « Merav Michaeli returns to Knesset », Arutz Sheva, (consulté le ).
  12. (en) Gil Hoffman, « Victorious Michaeli to begin merger talks with Huldai », The Jerusalem Post, (consulté le ).
  13. Pascal Brunel, « Israël : démission de la cheffe des travaillistes, un parti à la dérive », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Carrie Keller-Lynn, « Labor’s Michaeli to quit politics, party to hold leadership vote in April », The Times of Israel,
  15. Thomas Vescovi, « Israël. Séduire les Palestiniens de l’intérieur, oublier les autres », sur Orient XXI,
  16. (en) « Cancel Marriage: Merav Michaeli at TEDxJaffa », YouTube, TEDx Talks (consulté le ).
  17. (en) Meet Merav Michaeli, the fiery feminist of Israel’s government, The New York Times, 23 December 2015.
  18. (en) Gil Hoffman, « Merav Michaeli has baby through surrogate in US », sur The Jerusalem Post, (consulté le ).

Liens externes

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