Michael Anton

Michael Anton
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université de Claremont (en) (maîtrise ès arts)
Université de Californie à Davis
St. John's College (Annapolis) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Cabinet de la Maison-Blanche (en) ( - )
Claremont Review of Books (en)
Citigroup
BlackRock
Hillsdale College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michael Anton (né en 1970) est un politologue et un conseiller en communication américain. Entre et il était le directeur de la communication stratégique du United States National Security Council[1]. Depuis il travaille comme professeur au collège conservative Hillsdale College.

Après des études à l’U.C. Berkeley et à la Claremont Graduate University en Californie, il entre dans l'administration du président George W. Bush. En 2008 il s'engage comme conseiller pour la politique extérieure aux côtés de Rudy Giuliani, candidat aux primaires du parti républicain. Dans les années suivantes, il travaille pour l'institut Citybank et pour la société d'investissement BlackRock[2].

En , il écrit, sous le pseudonyme Publius Decius Mus, l'article The Flight 93 Election, dans lequel il compare l'élection de Donald Trump à une rébellion de passagers dans un avion détourné par des terroristes. Il définit les trois piliers du Trumpisme comme étant l'immigration, le commerce et la guerre. Grâce à la reprise de Rush Limbaugh et aux réponses de détracteurs de Trump, l'article gagne une notoriété considérable[3].

Son pseudonyme est dévoilé en 2017 quand il intègre l'administration de la Maison-Blanche. Cette découverte a également permis de l‘identifier comme l'auteur d'un autre essai datant de qui décrit les États-Unis comme un pays de colons, qui excuse l'America First Committee de l'entre-guerre et qui rejette toute immigration musulmane aux États-Unis. Il adhère à une philosophie straussienne et est perçu comme proche de l'Alt-Right[4].

Il entre dans l'administration américaine au début de l'année 2017. Il quitte la Maison-Blanche en avant l'arrivée de John Bolton[5].

Durant la campagne présidentielle de 2020, il soutient que les démocrates veulent détruire la démocratie américaine. Selon lui, les démocrates élimineraient délibérément les traces de leur conspiration, « afin que le jour venu vous ne pensiez pas qu'il s'agissait d'une conspiration »[6].

Publications (sélection)

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Liens externes

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Notes et références

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  1. (en) Jonathan Chait, « America’s Leading Authoritarian Intellectual Is Working for Trump », New York, Magazine, (consulté le )
  2. (en) Peter Maas, « Dark Essays By White House Staffer Are the Intellectual Source Code of Trumpism » [archive du ], (consulté le )
  3. (en) Tina Nguyen, « Machiavelli in the White House: Is this the most powerful man in Trump's administration? », Vanity Fair, Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Michael Warren: The Anonymous Pro-Trump 'Decius' Now Works Inside The White House, in: The Weekly Standard, 2 février 2017
  5. (en) Eliana Johnson, « Trump's top national security spokesman to leave White House », sur POLITICO (consulté le )
  6. Thomas Frank, « L’Amérique saisie par la folie », sur Le Monde diplomatique,