la Midouze | |
Berges aménagées de la Midouze, à Mont-de-Marsan. | |
Cours de la Midouze (hors Midou). La Midouze sur OpenStreetMap. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 43 km + 108 km |
Bassin | 3 590 km2 |
Bassin collecteur | l'Adour versant droit |
Débit moyen | 20,5 m3/s (Campagne) |
Régime | pluvial océanique |
Cours | |
Origine | confluence du Midou (ou Midour) et la Douze |
· Localisation | Mont-de-Marsan |
· Altitude | 28 m |
· Coordonnées | 43° 53′ 29″ N, 0° 30′ 09″ O |
Confluence | l'Adour |
· Localisation | entre les trois communes de Vicq-d'Auribat, Audon et Bégaar |
· Altitude | 10 m |
· Coordonnées | 43° 48′ 02″ N, 0° 51′ 40″ O |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Régions traversées | Nouvelle-Aquitaine |
Sources : SANDRE:« Q2--0250 », Banque Hydro, OpenStreetMap | |
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La Midouze (Midosa en gascon)[1] est une rivière du Sud-Ouest de la France et un affluent droit de l'Adour. Son cours est entièrement inscrit dans le département des Landes. Le réseau hydrographique des affluents de la Midouze est un site Natura 2000 (SIC/pSIC)[2].
La Midouze est formée à partir de la confluence de deux rivières, le Midou (ou Midour) et la Douze, dont la jonction se fait à Mont-de-Marsan[3],[4]. Le Midou et la Douze prennent leur source dans le département du Gers. La Midouze se jette dans l'Adour au Hourquet, peu après Tartas, entre les deux lieux-dits Remoulin et Lataste, entre les trois communes de Vicq-d'Auribat, Audon et Bégaar[3].
Les eaux sablonneuses (couleur café au lait) de la Douze (au nord) et limoneuses (donc plus sombres) du Midou (au sud) se mêlent au confluent pour former la Midouze. Cette rivière navigable continue sa course vers l'Adour. Le centre historique de Mont-de-Marsan est à la fois délimité et protégé par ces « trois rivières »[5].
La Midouze proprement dite est longue de 43 km entre Mont-de-Marsan et sa confluence avec l'Adour. Ceci correspond à une longueur de 151,7 km depuis la source du Midou[6]. Dans Mont-de-Marsan, commune qui la voit naître, son parcours est long de 4,6 km[7].
La Midouze est l'un des principaux affluents de l'Adour, son réseau de 2 815 km constituant l'essentiel du bassin de l'Adour du côté de sa rive droite, drainant les coteaux du Bas-Armagnac et les sables du sud des Landes. Son régime est pluvial : hautes eaux en fin d'hiver et étiages en fin d'été, avec des écarts d'un rapport de 1 à 13[7].
Cours de plus de 10 km de l'amont vers l'aval[6] :
La Midouze n'a pas de dénomination propre jusqu'au début du XIXe siècle, période au cours de laquelle elle est envisagée comme le simple prolongement de la Douze, nom alors donné à la rivière de sa source jusqu'à sa confluence avec l'Adour[7].
Le transport fluvial en galupes sur la Midouze au départ du port de Mont-de-Marsan vers celui de Tartas, également sur la Midouze, a prospéré jusqu'au début du XXe siècle. Après la confluence avec l'Adour, le trafic fluvial se poursuivait vers le port de Dax et le port de Bayonne. Le port de Mont-de-Marsan cesse son activité en 1903, supplanté par le chemin de fer et le transport routier[7].
L'ancienne minoterie de Mont-de-Marsan se situe à la confluence de la Douze et du Midou, au début du cours de la Midouze. En aval, se situent respectivement :
La Midouze traverse Mont-de-Marsan sur une longueur de 4,6 km[7]. Le pont des Droits-de-l'Homme est le plus en amont sur son cours, suivi par d'autres ouvrages d'art (pont Saint-Louis, ponts routiers ou ferroviaires, passerelles) plus en aval sur la commune de Mont-de-Marsan[n 1]. Un pont ferroviaire entre la gare de Mont-de-Marsan et celle du quartier de Saint-Jean-d'Août est notamment crée pour les besoins du chemin de fer de Luxey à Mont-de-Marsan, exploité de 1906 à 1959[7].
En 1549, Pierre de Ronsard rend visite à Marguerite de Valois-Angoulême, avec qui il entretient une relation amicale et qui réside alors à Mont-de-Marsan. Il rédige à cette occasion les vers suivants dédiés à la Midouze[8] :
Les berges de la Midouze constituent un site protégé au titre du réseau Natura 2000. Elles sont réaménagées au début du XXIe siècle en tant que site du Parc Naturel Urbain du Marsan, en remployant des matériaux locaux (pierre coquillière, garluche notamment) autour de l'ancien site portuaire, dont il reste les cales et les chemins de halage. Les végétaux sont des espèces endémiques adaptées aux crues[9].
Une échelle à poissons permet aux espèces migratrices (anguille d'Europe, lamproie marine, brochet) le franchissement du seuil de la Douze. Des équipements sportifs sont également aménagés sur la Douze et la Midouze, telle qu'une zone de débarquement et une glissière pour le passage de canoës et de kayaks[9].
Parmi les espèces végétales protégées se trouve la capillaire de Montpellier (ou capillaire cheveux de Vénus), fougère pérenne qui pousse le long des parois humides et ombragées. Les espèces animales présentes sur site comprennent le chardonneret élégant, la grive musicienne, le grand cormoran et le lézard des murailles[9].
Le Parc Naturel Urbain du Marsan comprend aussi[9] :