Nom de naissance |
Miguel Ángel Rubiano Chávez |
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Naissance | |
Nationalité |
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Miguel Ángel Rubiano Chávez (né le à Bogota) est un coureur cycliste colombien.
Le , Miguel Ángel Rubiano est contrôlé positif à l'octopamine (en) lors du Regio Tour. L'UCI le suspend 6 mois jusqu'au . Sa victoire lors de la première étape du Tour de Slovaquie lui est retirée[1]. Il rejoint à partir de 2011 l'équipe D'Angelo & Antenucci-Nippo. Il signe avec l'équipe cycliste Androni Giocattoli pour la saison 2012[2].
Il dispute la course d'ouverture du calendrier national colombien, le circuito ciclístico nacional alcaldía de Tuta. Engagé individuellement, il s'échappe avec Freddy Piamonte et Victor Niño. Il remporte la course, en disposant de ses compagnons d'échappée au sprint[3].
Fin janvier, il participe au Tour de San Luis. Après avoir perdu quatre minutes le premier jour[4], Rubiano se distingue en accompagnant Alberto Contador et Levi Leipheimer lors de la troisième étape, arrivant en altitude. À cette occasion, il s'empare du maillot du meilleur grimpeur[5]. Un temps repris par Contador, il se l'approprie définitivement, en prenant part à l'échappée matinale de la sixième étape[6]. Il termine 17e au classement général final[n 4], payant ses lacunes en contre-la-montre[7].
Puis il part en Europe et dispute le Tour de la province de Reggio de Calabre, qu'il termine à la douzième place[8]. La semaine suivante, il termine deuxième du Trofeo Laigueglia. Moreno Moser fausse compagnie, dans la dernière difficulté du jour, aux hommes ayant fait la différence dans le Mur de Pinamare. Celui-ci résiste et garde quatre secondes d'avance sur Rubiano qui règle un peloton de vingt-cinq coureurs[9]. Quelques jours plus tard, il participe au Grand Prix de Lugano. Eros Capecchi s'échappe dans la dernière ascension du jour et maintient quatre secondes d'avance sur un petit groupe de treize hommes, où Rubiano figure. Il termine cinquième[10]. À la fin du mois de février, il rentre en Colombie pour parfaire sa préparation en vue de sa participation au Tour d'Italie[11].
Le , il est au départ de la Semaine internationale Coppi et Bartali, avec sa formation. Encore huitième, à la veille de l'ultime étape[12], en contre-la-montre, il échoue à la treizième place mais se console avec le classement du meilleur grimpeur[13].
Le , son équipe réalise un grand Tour des Apennins. Dans la descente de la dernière difficulté de la journée, le passo della Bocchetta, un groupe de vingt-deux unités se forme, où les Androni Giocattoli sont représentés par six éléments. L'absence de la moindre difficulté dans les vingt derniers kilomètres, amène à privilégier une arrivée au sprint. Rubiano et ses équipiers travaillent pour que Fabio Felline puisse remporter l'épreuve, lors de l'emballage final. Rubiano se classe dixième du sprint[14].
Six ans après, il participe à son second Tour d'Italie. Lors de la deuxième étape, il s'échappe, dès le départ, en compagnie de deux coureurs et prend jusqu'à 13 min 15 s d'avance, mais le peloton le rattrape à 40 km de l'arrivée[15]. Cinq jours plus tard, il remporte la sixième étape, à l'issue d'une nouvelle longue échappée. Avec quatorze autres coureurs, il s'enfuit au km 19. Avec l'objectif d'endosser le maillot de meilleur grimpeur[16], il accélère dans chaque montée, comptant pour ce classement. Ainsi, il égrène le groupe pour se retrouver seul, après le passage au sommet du Montegranaro (1200 mètres à 13,8 %). Il reste 33 km pour atteindre l'arrivée et il décide de continuer en solitaire. Il rallie l'arrivée avec 1 min 10 s sur les derniers rescapés de l'échappée et 1 min 51 s sur le peloton. Il s'empare, également, du maillot du meilleur grimpeur[17]. Il le garde jusqu'à l'arrivée de la douzième étape, où Michał Gołaś lui subtilise[18].
À son retour en Colombie, pour des vacances, il se confie aux reporters. Il estime que cette année 2012 a été très bonne, grâce aux bons résultats qu'il a obtenus et à la naissance de sa fille (qui l'a rendu le plus heureux du monde). Sa victoire d'étape au Tour d'Italie est l'évènement le plus remarquable de sa saison (et de sa carrière). Il confie qu'après un bon début d'année (avec le classement du meilleur grimpeur au Tour de San Luis), il a subi une baisse de régime un peu avant le début du Giro, et il a pris le départ de l'épreuve pas dans la forme qu'il aurait souhaité (ce qui ne l'a pas empêché toutefois de s'imposer lors de la sixième étape). Ensuite, il a terminé la saison par de bons résultats (comme sa deuxième place acquise lors de la Coppa Sabatini), restant protagoniste dans de nombreuses courses, même s'il regrette n'avoir pu remporter le moindre bouquet. Il attribue ses bons résultats à des innovations dans son entraînement, basé plus sur le développement de la puissance. Ce qui lui a permis d'être régulier tout au long de la saison. Il reste en Colombie jusqu'au Tour de San Luis 2013, où il veut bien figurer. Puis en février, il rentrera en Europe pour les courses d'un jour (qu'il dit préférer). Il préparera le Giro avec le but de bien figurer au classement général et le rêve de répéter sa victoire d'étape. De plus cinq, six courses comme le Tour d'Émilie ou la Coppa Sabatini l'inspirent beaucoup et il en a fait un objectif. Après avoir dû beaucoup changer d'équipes depuis son arrivée en Europe, voici sept ans, il a pu resigner pour la saison 2013 avec la même formation Androni Giocattoli[19].
Il devait commencer l'année 2013, au sein d'une formation issue des départements de Boyacá et de Santander, au Tour du Táchira[20], mais il ne prend pas le départ de la première étape[21].
Fin 2014 il prolonge son contrat avec la formation Colombia[22].
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4 participations
1 participation
2 participations.
Année | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
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UCI America Tour | 137e[25] | 71e[26] | 269e[27] | 146e[28] | 78e[29] | 240e[30] | |||||
UCI Asia Tour | 34e[31] | ||||||||||
UCI Europe Tour | 503e[32] | 623e[33] | 553e[34] | 129e[35] | 55e[36] | 97e[37] | 34e[38] | 28e[39] | 28e[40] | 200e[41] |