Naissance | |
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Formation |
Université libre de Bruxelles (doctorat) (- International Institute for Management Development (Master of Business Administration) (jusqu'en ) Lycée Mohammed-V (baccalauréat scientifique) Harvard Medical School (postdoctorat (d)) École de médecine de l'Université Tufts (en) (postdoctorat (d)) |
Activités |
A travaillé pour |
Lonza Group (avril - Intellia (en) ( - Moderna (- Galvani Bioelectronics (en) (depuis ) International AIDS Vaccine Initiative (en) (- Fondation du Qatar (- GSK (- Université de Mons |
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Membre de | |
Directeur de thèse |
Jacques Urbain (en) |
Moncef Mohamed Slaoui (en arabe: منصف السلاوي, en amazighe: ⵎⵓⵏⵚⴼ ⵙⵍⴰⵡⵉ) est un professeur et chercheur marocain , belge et américain, né le à Agadir (Maroc)[1] .
Le , il est nommé par Donald Trump coordinateur de la stratégie vaccinale de son administration contre la Covid-19 (programme gouvernemental Operation « Warp Speed »). Cette mission s'achève avec l'arrivée de l'administration Biden en [2].
Moncef Slaoui commence à s'intéresser à la médecine à la suite du décès de sa sœur, atteinte de coqueluche[3],[4].
Moncef Slaoui est titulaire d’un doctorat en immunologie et en biologie moléculaire préparés à l'Université libre de Bruxelles (ULB)[1]. Il a travaillé trente ans durant dans le groupe pharmaceutique GSK où il a développé des vaccins contre la gastro-entérite infantile à rotavirus et contre le cancer du col utérin, tout en réduisant les effectifs de l'entreprise[5].
Il est partenaire de Medicxi, une importante société européenne de capital-risque et membre du directoire du groupe de biotechnologies Moderna.
Il est nommé par le président Donald Trump chef de l'opération Warp Speed (OWS), partenariat public-privé mis en place début avril 2020 par le gouvernement américain pour faciliter et accélérer le développement, la fabrication et la distribution de vaccins, thérapeutiques et diagnostics contre la Covid-19. Il est à ce titre chargé de distribuer les financements publics américains aux entreprises du secteur pharmaceutique[6].
La sénatrice Elizabeth Warren a dénoncé un conflit d'intérêts, Moncef Slaoui détenant alors pour plus de 10 millions d’euros d’actions dans Moderna[6].
En 2016, il est reconnu comme l'un des « 50 plus grands leaders mondiaux » du magazine Fortune pour son travail sur les maladies sous-étudiées qui sont courantes dans les pays en développement.