Monteaux | |||||
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Agglopolys | ||||
Maire Mandat |
Philippe Dambrine 2020-2026 |
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Code postal | 41150 | ||||
Code commune | 41144 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Monthéobaldiens[1] | ||||
Population municipale |
719 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 29′ 12″ nord, 1° 06′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 102 m |
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Superficie | 6,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Veuzain-sur-Loire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | monteaux.fr | ||||
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Monteaux est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères. Elle est drainée par la Petite Cisse et par divers petits cours d'eau. Avec une superficie de 627 ha en 2017, la commune fait partie des 18 communes les moins étendues du département.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 12 en 1988, à 7 en 2000, puis à 3 en 2010.
Ses habitants sont appelés les Monthéobaldiens.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Monteaux et moulin de Gièvre.
La commune de Monteaux se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 19,7 km de Blois[4], préfecture du département et à 4,8 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Onzain[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Veuves (1,7 km) , Mesland (2,6 km) , Rilly-sur-Loire (2,9 km) , Mosnes (3,6 km) (37), Cangey (4,5 km) (37), Onzain (4,8 km) , Chaumont-sur-Loire (5,9 km) , Limeray (6,1 km) (37) et Seillac (7,2 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Loire et la Cisse », dans l'ensemble « la vallée de la Loire »[10].
La Cisse, entrée dans le Val de Loire à Valencisse, qui y dessine « une vallée dans la vallée », est contrainte de longer le coteau de la rive droite par le bombement médian de la plaine. Cet affluent est particulièrement représentatif de cette originalité propre à la Loire, puisqu'il longe le fleuve sur 40 kilomètres avant d'y mêler ses eaux[11].
L'altitude du territoire communal varie de 56 mètres à 102 mètres[12],[13].
La commune est drainée par la Petite Cisse et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,32 km de longueur totale[14].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Limeray à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 670,2 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Au , Monteaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[25],[26].
Selon l'Insee, Monteaux est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 3],[6],[27].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (93,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : cultures permanentes (6,7 %), terres arables (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (43,9 %), forêts (19,8 %), zones urbanisées (6,9 %)[14].
Le territoire présente une identité forte autour de l'eau : le paysage est riche d'une diversité de points de vue liés aux vallées (Cisse et Loire), et d'ouvrages liés à l'eau. À l'échelle de l'unité géographique « Veuzain-sur-Loire / Chaumont-sur-Loire», qui regroupe sept communes, dont Monteaux, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 81 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 112 hectares entre 2002 et 2015[28].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[29].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan d'occupation des sols approuvé, un plan local d'urbanisme était en révision[30]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [31].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Monteaux en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Monteaux[32] | Loir-et-Cher[33] | France entière[34] | |
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Résidences principales (en %) | 81,4 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 14,0 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 4,5 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Monteaux est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38].
En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 (6,60 m à l'échelle de Blois), 1856 (6,78 m), 1866 (6,70 m), 1907 (5,63 m) et 2003 (3,78 m). Le débit maximal historique est de 5 100 m3/s (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal[39]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire aval[40].
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Monteaux devient formellement « commune de Monteaux »[41],[42].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Onzain et au district de Blois[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43],[44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Monteaux est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46],[42],[47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[48], dont Monteaux[49]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[50]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[51].
La commune de Monteaux est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [52].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[53] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[54].
Le conseil municipal de Monteaux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[55] avec listes ouvertes et panachage[56]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[57].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[60].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[61]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable du Val de Cisse qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [62].
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Monteaux est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2020[63]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[64] : « Route De Veuves », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, dont la capacité est de 900 EH , mis en service le [65].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[67].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Veuzain-sur-Loire qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].
En matière de justice, Monteaux relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[72].
En 2021, la commune comptait 719 habitants[Note 4], en évolution de −8,99 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 367 hommes pour 385 femmes, soit un taux de 51,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Monteaux selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[77] :
total | % com (% dep[78]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 44 | 100,0 (100) | 30 | 14 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 4 | 9,1 (11,8) | 1 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 3 | 6,8 (6,5) | 2 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 8 | 18,2 (10,3) | 4 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 22 | 50,0 (57,9) | 20 | 2 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 8 | 18,2 (17,5) | 7 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 7 | 15,9 (13,5) | 3 | 4 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (22 entreprises sur 44)9,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 44 entreprises implantées à Monteaux en 2016, 30 ne font appel à aucun salarié et 14 comptent 1 à 9 salariés.
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[79]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[80]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 13 en 1988 à 7 en 2000 puis à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 24 ha en 1988 à 48 ha en 2010[79]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Monteaux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[79] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 13 | 7 | 3 |
Travail (UTA) | 18 | 18 | 13 |
Surface agricole utilisée (ha) | 312 | 163 | 143 |
Cultures[81] | |||
Terres labourables (ha) | 200 | 104 | s |
Céréales (ha) | 112 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 54 | 37 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 36 | s | |
Tournesol (ha) | 69 | s | |
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[79] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 5]) | 36 | 1 | 0 |
La commune de Monteaux est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 6] de quatre produits[82] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[83]) et trois vins (le crémant-de-loire[84], le rosé-de-loire[85] et le Touraine[86]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[87], le vin Val-de-loire[88] et les volailles de l’Orléanais[89],[82].
Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d'expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l'Humanité. Monteaux fait partie des vingt-six communes de Loir-et-Cher dont le territoire est dans le périmètre inscrit[90],[91].
Un plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial couvrant les quatre départements concernés par le périmètre inscrit a été adopté le par le préfet de la région Centre, coordonnateur du site. L'État et les collectivités territoriales, dont les communes, au titre de leurs compétences en matière de patrimoine et d'urbanisme, ou encore de leurs politiques socioéconomiques et d'aménagement du territoire, s'engagent à mettre en place les moyens d'identification, de protection, de conservation et de mise en valeur de ce paysage culturel vivant[92].
Les armoiries de Monteaux se blasonnent ainsi : Les charges représentent le mont de Thibault, la Cisse, le serpent vaincu par l'ermite de la fontaine Saint-Pierre, la clé et l'épée des patrons de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul. La devise de Monteaux est "Ancré dans mon passé, confiant dans l'avenir" |