Montmagny | |||||
Vue du nouveau centre-ville de Montmagny en 2019 | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | CA Plaine Vallée | ||||
Maire Mandat |
Patrick Floquet 2020-2026 |
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Code postal | 95360 | ||||
Code commune | 95427 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Magnymontois | ||||
Population municipale |
14 775 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5 077 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 58′ 00″ nord, 2° 21′ 00″ est | ||||
Altitude | 70 m Min. 36 m Max. 115 m |
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Superficie | 2,91 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Deuil-la-Barre | ||||
Législatives | 6e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.villedemontmagny.fr/ | ||||
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Montmagny est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France.
Montmagny est une commune du Val-d'Oise qui se situe dans la Vallée de Montmorency, à environ 10 km au nord des portes de Paris. La Méridienne verte passe par Montmagny, principalement à l'ouest de la ville.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
La commune est aisément accessible par deux anciennes routes nationales, qui la relient à l'ensemble du réseau routier du nord de l'agglomération parisienne :
Par ailleurs, pour remédier à une déficience de dessertes et d'échanges entre Cergy-Pontoise et le pôle de développement de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, une artère de circulation interurbaine reliant ces deux pôles est programmée depuis de nombreuses années à quelques centaines de mètres au nord de Montmagny, sur la commune de Groslay. Cette voie, dénommée boulevard Intercommunal du Parisis (B.I.P.) ou, plus récemment, avenue du Parisis, doit relier à terme l'autoroute A1 et l'autoroute A104 à l'autoroute A15. La future voie sera reliée à Montmagny par les voies départementales du nord-ouest de la commune.
La commune dispose :
Depuis le 29 juillet 2013, le quartier du barrage dispose de la station Butte-Pinson sur la ligne 5 du tramway d'Île-de-France.
En 2017, cette offre de transport en commun a été complétée par la ligne 11 du tramway d'Île-de-France, qui permet un service voyageur le long de la ligne de Grande Ceinture, avec une station de correspondance à Épinay-Villetaneuse et une gare à Villetaneuse-Université, à proximité de la ville.
Les caractéristiques paysagères du territoire communal résultent essentiellement de son sous-sol immédiat et de la géomorphologie locale.
Deux unités se distinguent :
Ces deux unités correspondent à une succession de couches géologiques formant deux couples de terrains perméables / imperméables : La butte se compose de sables et grès de Fontainebleau (g2b) épais d'une vingtaine de mètres reposant sur les argiles et marnes supragypseuses, marnes vertes, glaises à cyrènes et marnes à huîtres : g1a et g2a épaisses de 15 mètres. Les formations géologiques présentes sur ce secteur renferment également d’importantes masses de gypse. Cette roche sédimentaire est présente sur l’ensemble du massif de Montmorency.
Le second ensemble rassemble les terrains localisés sur la partie basse de la plaine, le long du ru des Haras. L’érosion a dégagé les formations géologiques les plus anciennes composées de calcaire de Saint-Ouen et de sables verts. Cependant, la présence de la Seine et du ru des Haras a favorisé le dépôt de remblais et de colluvions. Ces formations superficielles se sont déposées récemment au cours de l’ère quaternaire. Par ailleurs, ce secteur, proche du fleuve, est sous-tendu par un ensemble aquifère important.
La plaine centrale magnymontoise repose sur la superposition des sables de Monceau comportant des résidus marneux et de gypse provenant des première, seconde et troisième masses (e7b) sur le marno-calcaire de Saint-Ouen semi-perméable.
De ces caractéristiques géologiques découlent plusieurs conséquences ayant des incidences sur la mécanique des sols. La première contrainte correspond à des risques d'effondrement liés à la présence de gypse. Ces risques découlent d'une part de l'exploitation d'anciennes carrières, aujourd'hui abandonnées. Le gypse est, en effet, un des éléments indispensables entrant dans la composition du plâtre. D'autre part, cette roche possède des propriétés favorisant sa dissolution au contact de l'eau entraînant des possibilités d'effondrement. La seconde contrainte correspond, quant à elle, à des risques de tassements différentiels des terrains. Ces risques découlent de la nature même de ces formations superficielles et de leur composition géologique (silt plus ou moins tourbeux bordant les thalwegs et éboulis sablo-marneux dans la plaine centrale). Ainsi, ces formations caractérisées par leur forte compressibilité sont en même temps aquifères, renforçant d'autant plus leur sensibilité à une surcharge pondérale.
Le territoire présente une dénivellation progressive du nord vers le sud, des versants du plateau de Montmorency en direction de la Seine. Trois ruisseaux s'écoulent sur le territoire communal : le ru des Econdeaux à l'ouest, en limite de Deuil-la-Barre, le ru de Deuil et le ru des Haras qui forme la limite avec le territoire communal de Villetaneuse.
Chacun des ruisseaux draine les eaux pluviales tombées sur l’emprise de leur bassin versant. Aujourd’hui, compte tenu du développement urbain de Montmagny et des communes environnantes, la plupart des eaux recueillies par ces ruisseaux ont été canalisées de manière à réguler les fluctuations de débits et faciliter le traitement des eaux polluées.
Des aménagements complémentaires sont prévus de manière à protéger les zones urbaines concernées par un débordement éventuel de ces rus lors des orages de forte intensité (bassin de retenue - ZAC de la Jonction).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Montmagny est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].
La commune st au carrefour de deux départements, la Seine-Saint-Denis et le Val-d'Oise. L'urbanisation des années 1960 et 1970 a cependant plus touché Montmagny que les autres communes de la vallée de Montmorency[réf. nécessaire].
Montmagny se situe dans le département du Val-d'Oise, à une quinzaine de kilomètres au nord de Paris, et à une vingtaine de kilomètres de la préfecture, Cergy-Pontoise. Elle est située dans le croissant urbanisé du Val-d'Oise reliant la ville nouvelle de Cergy-Pontoise à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. À ce titre, elle occupe une position stratégique[pourquoi ?] au carrefour des liaisons et des grands secteurs de développement du nord de l'agglomération parisienne identifiés dans le schéma directeur de la région Île-de-France révisé en .
Le paysage magnymontois a subi de profondes mutations depuis ces quarante dernières années, passant d'une structure rurale à une composition urbaine dense sous l'effet de la pression foncière engendrée par la croissance de la région parisienne.
Ainsi l'ancien village qui s'est développé à l'origine autour de la rue Carnot s'est étoffé à la suite de plusieurs vagues d'urbanisation successives :
Un second type de tissu urbain, composé de grands ensembles collectifs réalisés dans les années 1970 en centre-ville, aux quartier des Lévriers, des Pintars et des Carrières, s'est développé indépendamment des trames urbaines structurant le paysage communal ; leur silhouette est d'autant plus perceptible que le site sur lequel s'est développée la commune est un paysage de plaine.
Ces multiples opérations d'aménagement ont accentué la déstructuration de la composition urbaine en perturbant la lisibilité de l'axe majeur nord-sud communal.
La superficie des espaces naturels correspond à plus du tiers (35 %) de la superficie totale de la commune. Ces éléments non bâtis du paysage se décomposent en deux ensembles distincts :
Le premier rassemble les anciens espaces agricoles, consacrés à l'arboriculture et à présent en friches. Ces zones sont essentiellement localisées sur la partie centrale de la commune à l'intérieur de la plaine sur près de 14 hectares de terrains. Leur position et leur importante superficie leur confèrent un rôle essentiel pour la préservation et le développement futur de la commune.
Le second s'organise autour du Domaine régional de la Butte Pinson, localisé sur une butte-témoin surplombant le nord-est de la commune partagée entre la commune, Villetaneuse et Pierrefitte-sur-Seine. Ce parc de 111 hectares dont 70,5 hectares se situent sur Montmagny, occupe le quart de la superficie communale. En cours[Quand ?] d'aménagement progressif, il contribue à la biodiversité et l'agrément des habitants ; il est cependant très marqué par le passage d'un réseau de lignes électriques haute tension très présent dans le paysage local.
En 2015, il y avait 5 342 logements à Montmagny : 91 % de résidences principales, 1,3 % de résidences secondaires et 7,7 % de logements vacants. Les maisons individuelles représentent 41,7 % du parc immobilier magnymontois, les appartements 56,2 % et les autres types de logements 2,1 %. 58,4 % des Magnymontois sont propriétaires, 39,6 % sont locataires et 2,0 % sont hébergés gratuitement. Les logements à Montmagny sont globalement spacieux : les studios et deux pièces sont sous-représentés (8,7 % et 11,4 % du total des logements). A contrario, les 5 pièces et plus représentent 27,7 % du parc immobilier suivis des 3 pièces (26,1 %) et des 4 pièces (26,0 %)[13].
Avec 1097 logements sociaux (au ), la ville commune respecte le minimum de 20 % de logements sociaux.
Le centre-ville de Montmagny a fait l'objet d'un projet de renouvellement urbain, impliquant la démolition/reconstruction de 127 logements sociaux, la création d'équipements publics (dont le nouveau pôle de la petite enfance dénommé Mes Premiers Pas), l'installation de nouveaux commerces et l'apport de logements diversifiés.
La localité est attestée sous le nom Mons Magniacus en 1116, Mommegina, Mommegnia, Mons menia, Monmagnie en 1243, Montmeignie en 1293, Montaigernie[14].
Le nom de Montmagny fait référence à la butte-témoin proche qu’escaladait l’antique chemin conduisant de Meaux (Seine-et-Marne) à Pontoise, mais il s’agit en fait d’une formation médiévale, dans laquelle l’élément Magny conserve le nom primitif de la localité: nous avons affaire à un domaine gallo-romain (Magniacus), bien à sa place au long de la voie antique[15].
Pour former le gentilé, on s'est servi du toponyme mais en inversant l'ordre déterminé - déterminant qui devient déterminant - déterminé et en ajoutant le suffixe -ois, c'est-à-dire : Montmagny > Magnymont + -ois = Magnymontois[16].
Les plus anciens vestiges sont des haches, un bracelet de bronze et un petit vase datés de l'âge du bronze et découverts dans une carrière de gypse proche du Barrage.
Au XIXe siècle, une villa gallo-romaine, malheureusement non localisée, aurait livré de nombreux objets, parmi lesquels une hache en fer en forme de croissant[17]. Le lieu-dit le Camp est évoqué comme rappelant l'emplacement d'un camp romain[18].
La première mention du village remonte à 1090 quand Hervé de Montmorency (+ 1094) seigneur de Montmorency et de Marly, « bouteiller » de France, accorda à l'abbaye Saint-Florent de Saumur (Maine-et-Loire) la dîme des alleux ou terres libres de Montmagny. En 1184, ses descendants donnèrent des vignes aux chanoines de la collégiale de Montmorency pour qu'ils édifient une église paroissiale à la place de l'ancienne chapelle. Son curé était alors nommé par le prieur de Deuil, lui-même dépendant de Saint-Florent. La charte de 1100 ne fait pas mention d'une église locale à Montmagny. La population devait se rendre à Deuil ou à Villetaneuse qui dispose d'une église dédiée à saint Liphard, un thaumaturge, évêque d’Orléans au VIe siècle, chasseur de démons, de dragons. Au XVIIIe siècle, l'abbé Lebeuf s’étonne de ce patron, que personne ne connaît plus.
L'église de Montmagny apparaît en 1173. Les travaux de restauration apportent quelques lumières sur ses origines. La façade ouest présente les traces d'un édifice qui y est accolé. Elle semble être d'origine, au moins partiellement, par sa construction et sa porte basse murée. Elle a été percée par une verrière ogivale, sans pierre de taille. La porte nord de la fin du XVIe siècle donne peut-être sur un cloître. Le clocher, extérieur à l'édifice, percé au premier niveau d'un oculus et au second de fenêtres ogivales très primitives, est soutenu aux quatre angles par des contreforts maladroits en retrait à chaque étage. Tout cet ensemble, construit avec des matériaux trouvés sur place, est datable du XIIe siècle.
À l'ouest de l'église existe un « monastère », attesté en 1547 par les stalles à miséricorde conservées dans le chœur. Il ne s'agit pas d'une abbaye ni d'un prieuré, mais les cisterciens de Bonport (Eure) y possèdent des clos de vigne, pressoir et maisons entre Deuil et Montmagny.
Comme elle est tenue par un chapelain, elle est probablement annexée à une demeure seigneuriale. Les Bouchard l’ont fait construire et consacrer à saint Thomas de Cantorbéry récemment canonisé. Dans l'acte de fondation, le prieur de Deuil est censé nommer le desservant. Dans la pratique, les Bouchard le choissisent eux-mêmes et le proposent à l’évêque de Paris, dont la juridiction ecclésiastique s’étend sur Montmagny (1173, puis 1184). Cependant, la paroisse ne figure pas dans le pouillé parisien des XIIIe et XIVe siècles.
La commune est citée pour la première fois en 1291 dans un acte de Mathieu IV de Montmorency (1270-1304).
En 1369, l'aveu rendu aux Montmorency pour le bois Richebourg, qui couvrait la butte et tout le vallon « au bas de la montagne », mentionnait un manoir avec dépendances.
Le château, édifié pour Charles Jacques Huault de Montmagny, occupait l'angle des rues Pelletier et de la Jonction. Au XVIIIe siècle, il passe entre les mains de plusieurs grands bourgeois. Le corps de logis principal, auquel on accédait par un perron, était flanqué à l'est d'une petite aile et, à l'ouest, d'une autre plus importante à laquelle s'adossaient des dépendances. Il comportait des bureaux et des pièces de réceptions, douze chambres réparties sur trois étages avec cinq garde-robes et cabinets, une chapelle avec sacristie, des écuries, une forge, une foulerie, une loge pour le concierge, une basse-cour, une resserre, la maison du jardinier et le pavillon du potager, etc. Ses jardins à la française étaient baignés par le ru des Haras.
Déclaré bien national à la Révolution, il abrite un hôpital entre et . Ce château est ensuite. Il en reste cependant une trace avec le plan de l'Intendance [3][19]. Une de ses grilles se trouve aujourd'hui au centre hospitalier de Carnelle à Saint-Martin-du-Tertre.
Les activités viticoles et maraîchères constituent l'économie principale de la commune[20].
Le , le tiers état rédige[pourquoi ?] son cahier de doléances[réf. nécessaire], composé de 27 articles[réf. nécessaire].
Lors de l'occupation de la France à la fin du Premier Empire, les Prussiens mirent le village à sac en 1814-1815.
Au XIXe siècle, les activités viticoles sont encore importantes et couvrent une part importante du territoire. Charles Lefeuve évoque « le vin cuit au sortir du pressoir et qui a un air de ratafia »[21]. Les vignes étaient plantées notamment sur le coteau du Bois de Richebourg. Elles vont régresser progressivement au profit de vergers et d'activités maraîchères.
Des entreprises s'y installent, notamment des carriers qui exploitaient la pierre à plâtre, mais également une distillerie et une fabrique de pianos (M. Prilipp qui demeurait avenue des Tilleuls), aujourd'hui disparues[22].
La XIXe siècle est marqué par l'arrivée du chemin de fer avec deux gares qui desservent la commune, celle de Deuil-la-Barre en limite communale et celle d'Épinay-Villetaneuse.
En 1898, les abbés Léon et Théodore Garnier achètent un ancien rendez-vous de chasse des ducs d'Enghien derrière l'actuelle mairie, pour en faire une maison de retraite pour prêtres âgés. En 1908, l'établissement change d'affectation pour devenir un séminaire des vocations tardives qui fonctionnera jusqu'en 1970 pour être ensuite racheté par la commune.
Au XXe siècle, il faut noter la présence de nombreuses guinguettes sur la Butte Pinson, située à la limite de Montmagny et de Pierrefitte-sur-Seine.
Est aussi créée avant la Première Guerre mondiale rue Carnot une usine de fabrication « d'articles de Paris » qui est dirigée par Joseph Tassel. Cet établissement prend le nom de LEVILLE et est reconstruit après un incendie. Il sert désormais de garage aux ateliers municipaux.
En 1926-1937|27, la chapelle Sainte-Thérèse est construite par l'architecte Auguste Perret dans le sud de la commune alors en pleine urbanisation..
Du 20 au , Montmagny est protégée et sert de cantonnement au 2e bataillon du 2e régiment de fusiliers marins, basé à Lorient et commandé par le capitaine de vaisseau Varney, l'amiral Ronarc'h étant le chef de la brigade de fusiliers marins[23]. Début , Montmagny est protégée par le 1er régiment de fusiliers marins ; les officiers logent au presbytère de Montmagny occupé alors par le supérieur du séminaire.
L'activité économique est largement orientée vers l'approvisionnement en fruits et légumes frais de la capitale grâce aux nombreux maraîchers. Au milieu du XXe siècle se développent aussi des vergers de pommes, de poires et de cerises. Entre les cerisiers, sont cultivées les pivoines. Les premières pommes golden de la région parisienne sont récoltées à Montmagny sur des pommiers importés des États-Unis par Jacques Ferté qui a à l'époque des liens avec la famille Tassel. Il reste de cette tradition maraichère par exemple une variété cultivar de pissenlit dit pissenlit vert de Montmagny, la culture du pissenlit y a été introduite en 1857[24].
Antérieurement à la loi du [25], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription du Val-d'Oise.
Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Montmorency , année où elle intègre le canton d'Enghien-les-Bains[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Deuil-la-Barre.
Montmagny fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[27],[28].
La commune de Montmagny qui avait intégré en 2000 la communauté d'agglomération Val de France a rejoint le , à la suite de l'élection d'une nouvelle équipe municipale, la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM).
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante capables de dialoguer avec la métropole du Grand Paris créée par cette même loi, cette intercommunalité a fusionné avec la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France pour former, le la Communauté d'agglomération Plaine Vallée, dont la commune est désormais membre.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste DVD menée par le maire sortant Patrick Floquet — qui avait succédé en 2012 à Michel Roy, démissionnaire — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 050 voix (53,45 %, 26 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[29],[30] :
- René Taieb (DVG, 1 332 voix, 34,73 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Franck Capmarty (FG-EELV, 453 voix, 11,81 % 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 49,29 % des électeurs se sont abstenus.
Le second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise est marqué par une quadrangulaire, où la liste DVD menée par le maire sortant Patrick Floquet obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 104 voix 46,23 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[31] :
- Didier Boisseau (DVC, 828 voix, 34,67 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Franck Capmarty (DVG, 231 voix, 9,67 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Luc-Eric Krief[32] (DIV, 225 voix, 9,42 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,15 % des électeurs se sont abstenus.
La municipalité administre quatre structures « petite enfance »[Quand ?], chargées d’accueillir les très jeunes enfants de 3 mois à 3 ans : une crèche collective, une crèche familiale, une halte-garderie, un relais d'assistantes maternelles (RAM).
À ces équipements, il convient de signaler la présence d’une structure de protection maternelle et infantile (PMI) dépendante du conseil départemental ; cette PMI accueille principalement des enfants de Montmagny et Groslay.
Montmagny compte sept écoles maternelles et élémentaires regroupées en quatre groupes scolaires[41] :
ainsi qu'une école privée confessionnelle Notre-Dame-de-la-Providence, qui, en 2021, compte 82 élèves[42] et l'école privée « apprendre autrement ».
La commune compte deux collèges, situés le long de l’axe structurant nord-sud, rassemblant près de 1131 élèves en 2008-2009 :
Le lycée intercommunal Camille-Saint-Saëns rassemble les effectifs lycéens des communes de Deuil-la-Barre, Groslay, Montmagny et Saint-Brice. Ouvert depuis la rentrée scolaire 1995-1996, il a une capacité totale théorique initialement fixée à 1200 places. Vingt-quatre classes dispensent des enseignements généraux de la seconde à la terminale ainsi que des enseignements supérieurs dans le cadre de BTS[réf. nécessaire].Localisé près de la gare de Deuil - Montmagny, il bénéficie, en outre, d’une bonne accessibilité par les transports en commun (bus 256/337, Ligne H).
La géographie des équipements sportifs magnymontois montre une forte concentration des installations en centre-ville sur le complexe multisport Charles-Grimaud situé le long des rues Pelletier et de Villetaneuse. Ce complexe regroupe à la fois des équipements de plein air et d'intérieur. D'une superficie totale de 18 400 m2, le stade municipal comprend un terrain de football en herbe pour les compétitions et un terrain stabilisé (transformé en synthétique durant l'été 2009), une piste d’athlétisme, entièrement rénovée en 2001, trois courts de tennis de plein air et trois d'intérieur, un cours de padel-tennis (nouveauté 2016), une salle omnisports sur deux niveaux de surface totalisant quelque 3 042 m2 (trois salles distinctes permettent de pratiquer de nombreux sports d'intérieur), skatepark et un plateau polyvalent réalisés en 2005 pour une surface de 1 500 m2.
Les équipements sportifs présents sur le stade municipal sont complétés :
En centre-ville, l’ancien séminaire devenu Pôle Culturel Pergame regroupe l’école municipale des Musiques et de Danse et certains cours et ateliers dispensés par le centre culturel ainsi qu'une médiathèque municipale qui remplace depuis la bibliothèque associative.
Les équipements associés aux manifestations culturelles sont au nombre de trois : la salle des fêtes, la chapelle de l’ancien séminaire qui accueille des manifestations ponctuelles (expositions de peintures, de photos, etc.) et la chapelle Sainte-Thérèse ainsi que l’église Saint-Thomas qui accueillent les concerts de musique classique ou les récitals organisés par le service culturel de Montmagny.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 14 775 habitants[Note 5], en évolution de +9,72 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le revenu fiscal par ménage est nettement plus faible à Montmagny que dans les autres communes de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM) ainsi que par rapport à la moyenne du Val-d’Oise et de l’Île-de-France. Ainsi, selon l’INSEE, la valeur médiane des revenus fiscaux des ménages en 2005 est de 16 025 € pour Montmagny contre 21 687 € pour l’ensemble de la CAVAM, 18 066 € pour le Val-d’Oise et 19 402 € pour l’Île-de-France[45]. Il convient toutefois de faire une distinction entre le nord et le sud de la ville, le sud étant nettement plus aisé[46].
Le tissu économique de Montmagny est composé de 411 entreprises[Quand ?]. Ces unités économiques sont principalement de petites entreprises (P.M.E. - P.M.I.) industrielles ou de services. Seules 13 d’entre elles ont un effectif dépassant les vingt salariés, soit 3,2 % du total[réf. nécessaire]. Ces dernières se localisent principalement sur la partie méridionale du territoire communal, le long des principales voies de circulation (rue Jules-Ferry et rue d’Épinay) ou près de la gare d'Épinay - Villetaneuse sur le Parc Technologique de Montmagny. Elles emploient environ 600 personnes.
La pépinière d'entreprises de la communauté d'agglomération Plaine Vallée, créée par l'ancienne CAVAM, dont les compétences comprennent le développement économique, en profitant de sa proximité avec l'Université Sorbonne-Paris-Nord de Villetaneuse (Institut Galilée comportant de nombreux laboratoires de recherche scientifique)[47], fonctionne à Montmagny et comprend depuis 2012 quarante bureaux et trois ateliers locatifs[48],[49]
Plus généralement, l'activité économique connaît un renouveau sur le site du Parc Technologique de Montmagny, alors que les activités dispersées sur le reste du territoire ont tendance à décliner[réf. nécessaire].
Située au 242 rue d'Épinay, la chapelle Sainte-Thérèse est l'unique monument historique de la commune, classé en 1997[50]. Construite par Auguste Perret entre 1926 et 1927 dans le sud de la commune alors en pleine urbanisation, elle est construite en béton armé. Grâce à l’emploi du béton et à l'usage répété d'un nombre très limité de moules, la chapelle est construite pour un prix relativement bas. Elle mesure 36 m de long, 13 m de large et 11 m de haut, le clocher atteignant quant à lui 32 m. La superficie au sol représente 470 m2, occupée pour l'essentiel par la nef. Elle ne comporte qu'un petit nombre de points d'appui constitués par huit colonnes réunies par des poutres qui servent de chaînage. Les parois de la nef sont constituées d'un treillis de claustras béton armé à mailles carrées de formes géométriques variées : cercles, triangles et surtout croix. L'ensemble forme de véritables verrières qui donnent une impression de légèreté et qui offrent à la nef un éclairage à la fois clair et coloré (bleu et jaune). La chapelle est couverte d'une fine voûte qui constituait en 1927 l'une des caractéristiques de cette construction. Situé en saillie de la façade principale, le clocher est de section carrée. Il repose à l'avant sur deux piliers principaux, et en arrière sur une poutre maîtresse qui en reporte la charge sur les colonnes latérales de la nef. La partie supérieure du clocher est composée de lames de persienne en béton armé. Les bénitiers, les fonts baptismaux, l'ancienne grille du chœur (aujourd'hui disparue) et la balustrade de la tribune ont été construits en ciment armé et comportent des forment ajourées reprenant les motifs des verrières. Le décor intérieur est de Valentine Reyre. La fresque murale ornant le fond du chœur était composée à l'origine de trois panneaux peints, d'un entourage composé de carrés décorés et d'un fond bleu avec inscriptions sur feuillage jaune. Aujourd'hui partiellement masquée, elle représente dans sa partie centrale la Crucifixion du Christ et sainte Thérèse au pied de la croix. En 1937 seulement, l'artiste réalisa les quatorze stations du chemin de croix[51].
Blason | D'or à la fasce d'azur chargée de trois molettes du champ et accompagnée de trois coquerelles de gueules, à la bordure du même chargée de huit pivoines d'argent.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |