Le mor lam[1] (Isan et thaï : หมอลำ, API : mɔ̌ː lam) ou mo lam[2] est la musique folk du Nord-Est (l’Isan)[3],[4],[5],[6] de la Thaïlande, qui a une population d'origine majoritairement lao. Les paroles ont la forme d'un poème et elles racontent en chantant et en dansant une histoire locale. Le mor lam a beaucoup en commun avec le luk thung, comme son intérêt pour la vie des pauvres des régions rurales. Il se caractérise par la rapidité de ses vocalises rythmiques. Le chanteur ou la chanteuse, aussi appelé un mor lam, est souvent accompagné par des musiciens jouant de la "flûte" (khên, le mor khen ou wot), du "luth" (phin)[7]...
Il y a environ quinze variations régionales de mor lam, plus des versions modernes électrifiées comme le mor lam sing. Certains esprits conservateurs ont critiqué ces dernières, les accusant de commercialiser la culture traditionnelle.
Parmi les variations du mor lam, on peut citer par exemple le molam toey dont le maître du genre est Pornsak Songsaeng (พรศักดิ์ ส่องแสง).
↑Pornpimol Senawong (trad. de l'anglais), Les liens qui unissent les Thaïs : coutumes et culture, GOPE éditions, , 156 p. (ISBN978-2-9535538-1-9), Les arts du spectacle / les divertissements folkloriques / Les divertissements dans le Nord-Est / Mo Lam page 130
↑Terry E. Miller, Traditional Music of the Lao p. 295.
↑Jean Baffie et Thanida Boonwanno, Dictionnaire insolite de la Thaïlande,, Cosmopole (éditions), , 160 p. (ISBN978-2-84630-084-1), CHANTS-POÈMES page 28