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Berklee College of Music Lindisfarne College (en) |
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Membre de l'Académie éthiopienne des Sciences (d) |
Mulatu Astatke (parfois transcrit Astatqé en français ; en amharique : ሙላቱ አስታጥቄ) est un musicien et arrangeur éthiopien, né en 1943 à Jimma en Éthiopie. Il est connu comme étant le père de l'éthio-jazz.
Percussionniste de formation, Mulatu Astatke joue notamment du vibraphone et des congas. Après de courtes études scientifiques à Birmingham en Angleterre, il intègre à la fin des années 1950 le Trinity College of Music de Londres pour étudier la clarinette et la composition, puis part à New York, et Boston où, en 1958, il est le premier étudiant africain au Berklee College of Music[1],[2]. Il rentre en Éthiopie à la fin des années 1960 en ramenant des influences jazz et musique latine pour les mélanger à la musique traditionnelle éthiopienne. Dans les années 1970, pendant les guerres civiles, il vit à Addis-Abeba où il a l'occasion de jouer avec Alice Coltrane et Duke Ellington[3]. Il produit des chansons pour d'autres artistes, notamment Mahmoud Ahmed.[citation nécessaire] Il noue un parternariat avec Ethiopian Airlines[2].
Après le succès de la collection Éthiopiques éditée sous la direction de Francis Falceto par Buda Musique à partir de 1999 — et celui du film Broken Flowers de Jim Jarmusch en 2005, dont il signe une partie de la musique —, il entame une importante seconde carrière internationale[4]. De 2007 à 2008, il participe à la création d'une version moderne du krar à l'université Harvard. Il est artiste en résidence à MIT en [1].
Au début des années 2010, Mulatu Astatke travaillait avec son groupe Step Ahead auquel participent les musiciens anglais James Arben au saxophone, Byron Wallen à la trompette, Alexander Hawkins au piano, Richard Olatunde Baker aux percussions, Thomas Skinner à la batterie, Daniel Keane au violoncelle et John Edwards à la contrebasse.
Le , il reçoit un doctorat honoris causa du Berklee College of Music[5].
Il se produit avec des ensembles internationaux : l'américain Either/Orchestra, l'européen The Heliocentrics (en)[4], et l'australien Black Jesus Experience (en)[6].