Mélanie Joly | |
Mélanie Joly en 2023. | |
Fonctions | |
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Ministre fédérale canadienne des Affaires étrangères | |
En fonction depuis le (3 ans et 18 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Marc Garneau |
Ministre fédérale du Développement économique et des Langues officielles | |
– (1 an, 11 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Navdeep Bains (Développement économique) Elle-même (Langues officielles) |
Successeur | Ginette Petitpas Taylor (langues officielles) Mary Ng (développement économique) |
Ministre fédérale du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie | |
– (1 an, 4 mois et 2 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Bardish Chagger (Tourisme) Elle-même (Langues officielles) Marie-Claude Bibeau (Francophonie) |
Successeur | Fonction supprimée (Tourisme) Elle-même (Langues officielles) Fonction fusionnée (Francophonie) |
Ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles | |
– (2 ans, 8 mois et 14 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Shelly Glover |
Successeur | Pablo Rodriguez (Patrimoine canadien) Elle-même (Langues officielles) |
Députée à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (9 ans et 25 jours) |
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Élection | 19 octobre 2015 |
Réélection | 21 octobre 2019 20 septembre 2021 |
Circonscription | Ahuntsic-Cartierville |
Législature | 42e, 43e et 44e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Vrai changement pour Montréal Parti libéral du Canada |
Père | Clément Joly |
Mère | Laurette Racine |
Diplômée de | Université de Montréal Université d'Oxford |
Profession | Avocate |
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Mélanie Joly, née le à Montréal, est une avocate et femme politique canadienne. Membre du Parti libéral du Canada, elle est ministre des Affaires étrangères dans le cabinet de Justin Trudeau depuis le .
Elle est auparavant ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles du au puis ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie jusqu'au . Elle siège à la Chambre des communes pour Ahuntsic-Cartierville (circonscription de Montréal) depuis les élections fédérales de 2015[1],[2].
Mélanie Joly est la fille du comptable Clément Joly, qui est président de la Commission des finances du Parti libéral du Canada au Québec et administrateur à l'Administration canadienne de la sûreté du transport aérien de 2002 à 2007, et de Laurette Racine, directrice à la Commission-Scolaire-des-Mille-Îles.
Elle fait ses études secondaires au Collège Regina Assumpta et fait ses études universitaires en droit à l'Université de Montréal où elle devient présidente de l'Association des étudiantes et étudiants en droit de l'Université de Montréal. Elle devient membre du Barreau du Québec en 2002. Elle reçoit ensuite la bourse Chevening pour poursuivre ses études en droit européen et comparé à l'université d'Oxford. Elle y obtient sa maîtrise (Magister Juris) en 2003.
Au début de sa carrière, elle pratique le droit chez Stikeman Elliott et Davies Ward Phillips et Vineberg, deux grands cabinets d'avocats de Montréal. Elle œuvre principalement dans les domaines du litige civil et commercial et du droit de la faillite et de l’insolvabilité. Elle agit aussi à titre de procureure pour le Groupe Polygone devant la Commission d’enquête Gomery[3].
Elle se joint en 2009 à la firme de relations publiques Cohn & Wolfe dont elle devient associée directrice du bureau de Montréal jusqu'en 2013[4],[5]. Alors qu’elle dirige encore le cabinet, elle est nommée à la tête du comité conseil pour le Québec de la campagne de Justin Trudeau à la chefferie du Parti libéral du Canada de 2013.
Mélanie Joly fonde en 2009, avec des collègues, le collectif Génération d'idées, un groupe de réflexion politique destiné aux 25 à 35 ans[5]. Elle quitte ce collectif en 2010[6]. Elle est aussi membre du collectif Sortie 13, fondé en 2011[7], où elle signe sa contribution intitulée : « Les villes au pouvoir ou comment relancer le monde municipal québécois »[8].
Le , alors qu'elle est encore inconnue du grand public, Mélanie Joly annonce sa candidature à la mairie de Montréal sous la bannière du parti Vrai changement pour Montréal, à l'occasion des élections municipales du 3 novembre. Elle obtient 26,50 % des votes, se plaçant en deuxième position derrière Denis Coderre[9].
En 2015, elle annonce sa candidature à l'investiture du Parti libéral du Canada dans la nouvelle circonscription fédérale d'Ahuntsic-Cartierville[3].
Le , elle remporte l'élection dans Ahuntsic-Cartierville avec 47 % des voix. Le suivant, elle est nommée ministre du Patrimoine canadien dans le gouvernement libéral, parvenant à capitaliser non seulement sur la notoriété acquise dans la foulée de sa candidature à l'élection municipale de 2013[10], mais également sur le fait que, nouvellement élu Premier ministre, Justin Trudeau s'était engagé à composer un Conseil des ministres paritaire[11].
Elle est réélue aux élections fédérales de 2019 et de 2021.
Elle occupe le poste de ministre du Patrimoine canadien du au . À ce poste, elle est responsable du patrimoine bâti et immatériel, de la culture et des télécommunications.
À l'issue de la conférence de Davos en , elle affirme vouloir trouver des solutions au phénomène des « fausses nouvelles » sur l'internet et les réseaux sociaux[12].
Elle occupe le poste de ministre du Développement économique et des Langues officielles depuis le [13].
Son mandat sera marqué notamment par la création d'agences de développement régional distinctes pour l'Ouest du Canada, soit Développement économique Canada pour les Prairies (PrairiesCan)[14] et Développement économique Canada pour le Pacifique (PacifiCan)[15].
Elle introduit également à la Chambre des communes le projet de loi C-32 visant l’égalité réelle du français et de l’anglais et le renforcement de la Loi sur les langues officielles[16]. Première réforme depuis 1988, la modernisation de la ministre vise alors à faire en sorte que le vaste ensemble de mesures gouvernementales soit à l’appui des langues officielles réponde et s’adapte aux défis auxquels ces langues sont confrontées dans les différentes régions du pays[16].
Le elle est promue ministre des Affaires étrangères en remplacement de Marc Garneau[17].
Le , elle réaffirme le soutien du Canada envers Israël et son droit de se protéger après les attaques de l'Iran sur son territoire. Elle mentionne néanmoins que le Canada ne souhaite pas voir une escalade de la situation[18].
En , elle envoie son adjoint David Morrison en Chine afin de normaliser les relations avec Pékin. Elle avait déjà parlé par le passé du besoin d'une diplomatie pragmatique avec ce pays asiatique[19].
Parallèlement à ses activités professionnelles, Mélanie Joly s'implique activement dans le secteur philanthropique. Elle a siégé au sein de plusieurs comités et conseils d'administration.
Le , elle publie son premier livre intitulé « Changer les règles du jeu »[20]. Dans son ouvrage, elle traite du déséquilibre de pouvoir existant entre les différents paliers de gouvernements, du fossé entre les pouvoirs politiques et la population, et d'autres enjeux, dont les changements climatiques, le transport en commun et la croissance des inégalités sociales.
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
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Mélanie Joly (sortante) | Libéral | 26 402 | 52,38 % | 15 290 | |
Anna Simonyan | Bloc québécois | 11 112 | 22,04 % | ||
Ghada Chaabi | NPD | 5 844 | 11,59 % | ||
Steven Duarte | Conservateur | 4 247 | 8,43 % | ||
Luc Joli-Coeur | Vert | 1 491 | 2,96 % | ||
Manon Chevalier | Parti populaire | 1 313 | 2,6 % | ||
Total des votes valides | 50 409 | 97,95 % | |||
Total des votes rejetés | 1 054 | 2,05 % | |||
Total des votes exprimés | 51 463 | 64,16 % | |||
Électeurs inscrits | 80 206 |
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