NCSM Huron | |
Le Huron. | |
Type | Destroyer |
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Classe | Tribal |
Histoire | |
A servi dans | Marine royale canadienne |
Constructeur | Vickers-Armstrongs |
Chantier naval | Newcastle upon Tyne, Angleterre |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Retiré du service le Démoli en 1965 |
Équipage | |
Commandant | Herbert Sharples Rayner Harold Victor William Groos |
Équipage | 259 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 102,3 m (LPP) 114,9 m (LHT) |
Maître-bau | 11,1 m |
Tirant d'eau | 4,0 m |
Déplacement | 1 958 t |
À pleine charge | 2 600 t |
Propulsion | 2 × hélices 2 × turbines à vapeur Parsons 3 × chaudières Admiralty |
Puissance | 44 000 ch (33 000 kW) |
Vitesse | 36,5 nœuds (67,6 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 6 × canons de 119 mm (3 × 2) 2 × canons de 102 mm (1 × 2) 4 × canons AA de 40 mm (4 × 1) 6 × canons AA de 20 mm 4 × tubes lance-torpilles de 533 mm (1 × 4) 2 × lanceurs et 2 × supports pour 20 × charges de profondeur |
Électronique | capteurs et systèmes de traitement: ASDIC |
Rayon d'action | 5 700 milles marins (10 600 km) à 15 nœuds (28 km/h) |
Carrière | |
Pavillon | Canada |
Indicatif | G24 |
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Le NCSM Huron est un destroyer de la classe Tribal construit pour la marine royale canadienne pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est le premier navire navire nommé d'après le peuple huron, originaire du Canada.
Sa quille est posée le au chantier naval Vickers-Armstrongs de Newcastle upon Tyne, en Angleterre. Il est lancé le et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander Herbert Sharples Rayner[1].
Après sa mise en service, il rejoint la 3e flottille de destroyers de la Home Fleet[2]. En octobre, le Huron effectue un voyage à Mourmansk avec du personnel technique et des munitions de marine[3]. Pendant le reste de l'année 1943, il escorte des convois à destination et en provenance du nord de la Russie. En , il est affecté à la 10e flottille à Plymouth pour des tâches d'invasion au cours duquel il passe les sept prochains mois dans la Manche et le golfe de Gascogne. Le , le Huron assiste son sister-ship Haida lors du naufrage du torpilleur allemand T29 dans le golfe de Finlande[2].
Sa première action majeure se déroule pendant l'opération Neptune, au cours duquel il participe à la bataille d'Ouessant contre les destroyers allemands[2]. Il patrouille ensuite le long des côtes françaises afin de soutenir la bataille de Normandie avant de rejoindre en août le Canada pour une refonte à Halifax[3]. En novembre, le destroyer retourne au Royaume-Uni pour reprendre ses tâches d'escorte dans les approches occidentales,ainsi que les convois de l'Arctique. Le , il rejoint Halifax en compagnie des Haida et Iroquois pour y subir des travaux de modernisation, interrompus en raison du VJ-Day[3].
Le navire est placé en réserve le avant d'être réutilisé quatre ans plus tard à des fins de navire d’entraînement. Lorsque la guerre de Corée débute, il est de nouveau modernisé puis déployé à deux reprises en Corée (1951 et 1953-54). Le Huron reprend ses fonctions de navire de formation et participe à des exercices navals avec l'OTAN, avant d'être retiré du service pour la dernière fois en 1963 et démoli à La Spezia (Italie) en 1965[3],[2].
Une tourelle navale en affût double de 102 mm appartenant au destroyer Huron est exposée au Collège militaire royal du Canada à Kingston, en Ontario.