Nadine Akkerman (née en 1978) est une professeure de littérature et de culture de l'époque moderne à l'université de Leyde aux Pays-Bas.
Ses travaux publiés portent sur la vie et les lettres d'Élisabeth Stuart, reine de Bohême, et sur l'espionnage à l'époque moderne. Elle apporte une contribution importante aux études sur cette reine, la guerre de Trente Ans et les guerres des Trois Royaumes, en revisitant et en éditant des sources manuscrites et des lettres originales.
Nadine Akkerman étudie la langue et la littérature anglaises à la Vrije Universiteit Amsterdam. Son doctorat de 2008 inclut l'étude des lettres d’Élisabeth Stuart, reine de Bohême[1].
En 2021, elle participe au projet international du Dutch Research Council (NWO), nommé Signed, Sealed, & Undelivered avec des chercheurs de différentes disciplines afin de mettre au point une technologie permettant de lire des lettres sans les ouvrir[2],[3].
En juin 2022, Nadine Akkerman devient professeure de littérature et de culture de l'époque moderne à l'université de Leyde aux Pays-Bas[4]. En 2023, elle est chercheuse invitée au Jesus College, Oxford, pour participer à l'Intellectual Forum annuel, Lisa Jardine Memorial Lecture[5].
Elle contribue aux études sur Élisabeth Stuart, reine de Bohême, la guerre de Trente Ans et les guerres des Trois Royaumes, en revisitant et en éditant des sources manuscrites et des lettres originales[6],[7]. Elle publie deux volumes de correspondances, réunissant 2 000 missives de la reine sont publiés et le troisième reste à paraître en 2028[1],[8]. Cet ensemble « nous permet de retracer à la fois son vaste réseau d'hommes d'État, de diplomates, de mercenaires et de redevances, ainsi que sa transformation progressive de l'ingénue politique à une femme d'État indépendante et influente. »[6]. Dans Invisible Agents elle s'intéresse aux personnages en vue ou modestes, au-dessus de tout soupçon, car « l'espion qui réussit est celui qui ne laisse aucune trace. »[8],[9].
2009 : prix Studieprijs Stichting Praemium Erasmianum, un prix national récompensant l'obtention d'un doctorat novateur dans le domaine des sciences humaines, des sciences sociales ou des sciences du comportement[15].
(en) Jana Dambrogio, Amanda Ghassaei, Daniel Starza Smith, Holly Jackson et Nadine Akkerman, « Unlocking history through automated virtual unfolding of sealed documents imaged by X-ray microtomography », Nature Communications, vol. 12, no 1, (ISSN2041-1723, PMID33654094, PMCIDPMC7925573, DOI10.1038/s41467-021-21326-w, lire en ligne, consulté le )
(en) Courtly rivals in The Hague: Elizabeth Stuart, 1596 - 1662, & Amalia von Solms, 1602 - 1675 ; [corresponding exhibition in the Historical Museum of The Hague], VanSpijk/Rekafa Publishers, (ISBN978-90-6216-790-6 et 906216790X, OCLC893407605).
(en) avec Birgit Houben (éd.), The Goddess of the Household : The Masquing Politics of Lucy Harington-Russell, Countess of Bedford dans The politics of female households: ladies-in-waiting across early modern Europe, Brill, coll. « Rulers & elites : comparative studies in governance / 4 » (no 4), (ISBN978-90-04-23606-6 et 9004236066, OCLC878062464, BNF43882386).
↑(en) Jonathan Bate, « Forget 007 – England's wildest spies were the Elizabethans », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Kate Maltby, « With Elizabeth Stuart as monarch, might the English civil war have been avoided ? », The Spectator, (lire en ligne, consulté le )
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(en) Joan E. Hartman, « The Correspondence of Elizabeth Stuart, Queen of Bohemia: Volume I, 1603–1631. Nadine Akkerman », Renaissance Quarterly, vol. 69, no 4, , p. 1493–1494 (ISSN0034-4338 et 1935-0236, DOI10.1086/690370, lire en ligne, consulté le ).
(en) Lea Puljcan Juric, « Invisible Agents: Women and Espionage in Seventeenth-Century Britain . Nadine Akkerman. », Early Modern Women : An Interdisciplinary Journal, vol. 14, no 2, , p. 125–128 (ISSN1933-0065 et 2378-4776, DOI10.1353/emw.2020.0042, lire en ligne, consulté le ).
Cora James, « Invisible Agents : Women and Espionage in Seventeenth-century Britain, by Nadine Akkerman », Women’s Writing, vol. 27, no 3, , p. 393–394 (ISSN0969-9082, DOI10.1080/09699082.2020.1748822, lire en ligne, consulté le ).
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