Natalia Ponce de León, née le à Bogota, est une activistecolombienne, victime en d'une agression à l'acide sulfurique. Elle crée en la Fondation Natalia Ponce de León qui a pour vocation le soutien des victimes d'attaques à l'acide dans son pays[1].
Le , un voisin obsédé par Natalia Ponce de León l'attend en bas de son immeuble et l'attaque à l'acide sulfurique quand celle-ci en sort. 24 % de son corps est touché[2]. À l'aide de 20 caméras de surveillance, la police nationale parvient à identifier l'agresseur, Jonathan Vega. Un indice, une blessure sur son bras, le trahit. Il est arrêté le , une semaine après l'attaque, et n'affiche aucune résistance au moment de son arrestation[3]. La veille au soir, l'ex-ministre de l'Environnement colombien Juan Gabriel Uribe(es) déclarait à la télévision que l'agresseur devrait lui aussi être aspergé d'acide[4].
Le bilan psychiatrique de l'agresseur conclut que celui-ci souhaitait assassiner sa victime avec son attaque[5]. Lors de l'audience préparatoire ouverte en , les avocats de la défense plaide la folie, l'agresseur étant diagnostiqué schizophrénique depuis plus de dix ans[6].
En , le président Juan Manuel Santos signe la loi visant à punir entre 12 et 50 ans d'emprisonnement les auteurs d'agressions à l'acide[7]. En , Jonathan Vega est condamné en première instance à 21 ans et 11 mois de prison[8]. En , sa peine est réduite à 20 ans par la Cour suprême de Bogota[9].
Fin , Natalia Ponce de León sort de soins intensifs et rentre chez elle[10]. En , elle brise le silence et commence à parler de son agression à la presse nationale émue par le drame subie par la jeune fille. Elle déclare vouloir créer un mouvement de soutien des victimes d'attaques à l'acide[11].
En 2015, elle crée la Fondation Natalia Ponce de León pour appuyer les femmes victimes d'attaques à l'acide[12].
En , elle révèle pour la première depuis son accident son apparence physique au public[13],[14]. Pour sa reconstruction chirurgicale, Natalia Ponce de León a recours au Glyaderm, une peau artificielle composée à partir de peau naturelle provenant de donneurs[15].