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Nectria cinabarina (Illustration ancienne tirée de James Sowerby's Coloured Figures of English Fungi or Mushrooms)
Nectria cinnabarina se caractérise par des périthèces rouges, globuleuses, charnues, verruqueuses, qui deviennent souvent cupulées en séchant, les ascospores sont cloisonnées (1 à 3 cloisons)[2].
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Nectria cinnabarina (Tode) Fr., 1849[3].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Sphaeria sous le basionymeSphaeria cinnabarina Tode, 1791[3].
Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : Nectria couleur de cinabre[4], corail des groseilliers[5], dépérissement nectrien du framboisier[5], dépérissement nectrien du groseillier[5], dépérissement nectrien du pêcher[5], dépérissement nectrien du pommier[5], dessèchement des rameaux du groseillier[5], rouge du mûrier[5], taches coralliennes du pommier[5].
Le dépérissement nectrien, ou maladie des taches coralliennes ou encore maladie du corail, est une maladie cryptogamique provoquée par un champignonascomycète de la famille des Nectriaceae, Nectria cinnabarina.
Cette maladie affecte les arbres et arbustes ligneux de nombreuses espèces, en particulier les pommiers, pêchers, framboisiers et groseilliers, mais aussi souvent les érables et quelques autres espèces telles que les ormes, les chênes ou les albizia.
Elle attaque généralement les branches mortes, mais peut aussi se développer sur des rameaux affaiblis par diverses causes, grêle, gel ou blessures d'insectes.
Elle se manifeste par l'apparition sur le bois des rameaux de fructifications sous forme de petits coussinets beiges, orange ou rouge vif d'un à deux millimètres de diamètre. La couleur varie selon l'espèce attaquée. L'infection de la plante se fait à l'occasion de blessures et se conserve sous forme de mycélium dans les tissus infectés.
Il ne faut pas confondre la maladie du corail avec les fructifications beaucoup plus grosses de lycogale arboricole (Lycogala epidendrum) qui s'attaque au bois mort.
Supprimer les parties atteintes et bien mastiquer avec un mastic associé à un fongicide.
↑ ab et c(en) Y. Hirooka, A.Y. Rossman et P. Chaverri, « A morphological and phylogenetic revision of the Nectria cinnabarina species complex », Studies in Mycology, vol. 68, , p. 35–56 (DOI10.3114/sim.2011.68.02).