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Nicolas Papadopoli-Comnène (Νικόλαος Κομνηνός Παπαδόπουλος ; 1655-1740) était un juriste et historien italien d'origine grecque.
Né le , dans l’île de Crète, de parents grecs, il fut envoyé fort jeune à Rome, où il fit ses premières études sous la direction des Jésuites.
Il prétend avoir assisté aux obsèques d'Allatius dont il aurait reçu en succession les notes manuscrites du P. Combefis sur saint Athanase.
Après avoir achevé son cours de belles-lettres, il s’appliqua à la théologie et au droit-canon, et fut ordonné prêtre. Désireux d'acquérir de nouvelles connaissances, il visita les principales villes d'Italie et entra en relation avec de nombreux savants.
Vers 1680, il fut recteur du collège de Capo-d'Istria, puis fut appelé en 1688, sans l'avoir sollicité, à Padoue pour remplir une chaire de droit canon, ce qu'il fit à la satisfaction des curateurs de l'Université. En 1697, il était pourvu des bénéfices de l’abbaye de Sainte Zénobie.
Il resta à Padoue jusqu'à sa mort, le .
Enseignant de l'Université, il publia divers ouvrages dont :
Cependant, l'émérite professeur de droit fut aussi, comme son compatriote Palaeocappa, un faussaire à ses heures dont les indélicates inventions n'en finissent pas de perturber le travail des historiens.
Ainsi, non content de donner à la biographie de Constantin Harménopoulos un certain nombre de détails auxquels il ne manque d'autre condition que d'être vrais[1], et d'en inventer nombre d'autres dans la vie de Mélèce Syrigos[2], il créa de toutes pièces un Anthime Métochite, archevêque d'Ochrid[3] ainsi qu'un "Tipourkeitos"[4] totalement inconnu par ailleurs. Ces diverses indélicatesses valurent à Papadopoli les qualificatifs de faussaire notoire[5] et d'insigne faussaire[6].