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Historien, érudit du judaïsme, professeur d'université |
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Norman Golb, né le à Chicago dans l'Illinois, et mort dans la même ville le [1], est un professeur d'histoire de civilisation juive à l'Institut oriental de l'Université de Chicago.
Norman Golb est né en 1928 à Chicago[2] de parents originaires de Russie et d'Ukraine, émigrés aux États-Unis. Sa langue est l'anglais. Il étudie à l'école publique de Chicago et le soir, au collège hébraïque[3].
Norman Golb a obtenu un doctorat à l'Université Johns-Hopkins en 1954. Il détient une chaire d'histoire à l'Institut oriental de l'Université de Chicago, spécialisée dans les études hébraïques et judéo-arabes.
Golb est le principal défenseur de la thèse selon laquelle les Manuscrits de Qumrân ne sont pas le produit de la secte des Esséniens mais plutôt celui de diverses communautés et sectes de l'ancien Israël.
Golb a aussi découvert en 1962 la Lettre de Kiev, le plus ancien document juif de Kiev, et, en 1965, que l'auteur du plus ancien manuscrit de musique hébraïque était Ovadia le Prosélyte[4]. Par ces biais, il devient un spécialiste du royaume juif Khazar de l'ancienne Russie.
Il s'est penché sur la découverte de 1976 d'un monument juif datant de 1100, sous le Palais de Justice de Rouen : la « Maison sublime »[5],[6]. Il a ainsi mis en évidence le rôle fondamental que les Juifs de Rouen ont joué en Occident au Moyen Âge[3].
En 1982, est découvert dans cette même rue l'hôtel de Bonnevie et c’est Norman Golb qui identifie le bâtiment qui appartenait à un puissant Juif normand du XIIe siècle, à la fin du règne des Plantagenêt[3].