Les orexines ou hypocrétines sont des neurotransmetteurs polypeptidiques de trente acides aminés synthétisés par une population de neurones anatomiquement restreinte (environ 70 000[1]). Les neurones orexinergiques sont localisés dans l'hypothalamus latéral et dorso-médian ainsi que dans l'aire péri-fornicale. Elles stimulent l'appétit et l'état d'éveil et sont suspectées d'être impliquées dans la narcolepsie[2] ainsi que dans l'addiction[3]. Ce sont donc des neurotransmetteurs excitateurs.
Les neurones à orexines seraient inhibés par le glucose alimentaire[4], ce qui pourrait expliquer l'envie de faire la sieste après le repas. Le nom d'hypocrétine vient de la combinaison de hypothalamus, lieu de sa synthèse, et sécrétine, molécule proche dans sa structure.
Les récepteurs des orexines sont des récepteurs couplés aux protéines G de type Gq/11. Le récepteur OX2R a une forte affinité pour l'orexine B tandis que le récepteur OX1R a une affinité similaire pour l'orexine A et l'orexine B.
Le suvorexant, le lemborexant, et le daridorexant, sont des inhibiteurs de récepteurs à l'orexine et sont efficaces dans les insomnies[5].