Oscar Zeta Acosta

Oscar Zeta Acosta
Description de l'image Oscar_Zeta_Acosta,_Las_Vegas_1971.jpg.
Alias
Maître Gonzo
Naissance
El Paso, Texas
Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (?) (à 39 ans)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Anglais

Œuvres principales

A paraître en français :

  • Mémoires d'un Bison, éditions Tusitala (2013)
  • La Révolte des cafards, éditions Tusitala (2014)

Oscar Zeta Acosta (1935 - ?) est un avocat, écrivain et homme politique américain.

Biographie et carrière

[modifier | modifier le code]

Acosta est né le à El Paso, au Texas, et a grandi dans un petit village rural nommé Riverbank, près de Modesto, en Californie.

Oscar Acosta s'est fait connaître comme avocat en partant en guerre contre la pauvreté et les discriminations dans le sud des États-Unis, dénonçant notamment les injustices dont étaient victimes les latinos (américains d'origine sud-américaines et émigrés sud-américains) en Californie et prenant comme clients des marginaux qu'il défendait gratuitement.

Orateur charismatique, il se lança en 1970 dans la course à l'élection de shérif du comté de Los Angeles, sans succès.

Rencontre avec Hunter S. Thompson

[modifier | modifier le code]

En 1971, Acosta prit part à l'aventure qui sera plus tard intitulé Fear and Loathing in Las Vegas (Las Vegas Parano en français) et racontée par le journaliste Hunter S. Thompson dans le livre du même nom, selon les préceptes du journalisme gonzo. Ainsi, Oscar Acosta (appelé Maître Gonzo dans le livre) accompagna Thompson (Raoul Duke dans le livre) à Las Vegas alors que ce dernier devait y couvrir une course de motos en plein désert. Durant ce séjour, l'avocat et le journaliste consommèrent de multiples drogues en grande quantité, donnant à leur séjour les aspects terrifiants et psychédéliques décrits dans l'ouvrage de Thompson. À la sortie du livre, Acosta demanda à Thompson de se voir accorder les droits de coauteur, considérant qu'il avait pris part d'une certaine façon à la rédaction du texte, comme acteur de l'aventure décrite, mais Thompson refusa.[réf. nécessaire](Source : Gonzo Highway, )

Disparition

[modifier | modifier le code]

Oscar Acosta disparut dans des circonstances mystérieuses en 1974. Depuis cette date, personne ne sait vraiment ce qu'il est devenu. Son fils Marco fut la dernière personne à avoir eu un contact répertorié avec lui ; en 1974, Oscar Acosta lui a déclaré au cours d'un appel téléphonique, « Fiston, je suis sur le point d'embarquer sur un bateau rempli de neige blanche ». Depuis ce jour plus personne n'a eu signe de lui. En 1977, le journal Rolling Stone (pour lequel avait travaillé Thompson) reçut la facture d'un hôpital ayant soigné, pour une fracture du bras, un certain « Oscar Acosta » sans qu'il soit possible d'établir s'il s'agissait réellement d'Acosta et si celui-ci était encore en vie. Certaines rumeurs l'ont envoyé participer à des révolutions en Amérique du Sud, d'autres l'ont imaginé assassiné pour ses prises de positions politiques. Thompson lui-même a déclaré qu'Oscar Acosta avait très bien pu périr des mains de dealers ou de trafiquants de drogue.

Il est probable qu'Oscar Zeta Acosta soit aujourd'hui mort, bien qu'officiellement, il soit toujours considéré comme vivant.

En tant qu'écrivain, Oscar Acosta est l'auteur de deux livres :

Parus en français :

Autres références littéraires :

Oscar Zeta Acosta a été représenté par deux fois sur le grand écran :

Citations sur Acosta

[modifier | modifier le code]

« Oscar was not into serious street-fighting, but he was hell on wheels in a bar brawl. Any combination of a 250 lb Mexican and LSD-25 is a potentially terminal menace for anything it can reach - but when the alleged Mexican is in fact a profoundly angry Chicano lawyer with no fear at all of anything that walks on less than three legs and a de facto suicidal conviction that he will die at the age of 33 - just like Jésus-Christ - you have a serious piece of work on your hands. Especially if the bastard is already 33 1/2 years old with a head full of Sandoz acid, a loaded .357 Magnum in his belt, a hatchet-wielding Chicano bodyguard on his elbow at all times, and a disconcerting habit of projectile vomiting geysers of pure blood off the front porch every 30 or 40 minutes, or whenever his malignant ulcer can't handle any more raw tequila. » (« Oscar n'était pas un habitué des bagarres sérieuses, mais c'était un beau diable dans les rixes de bar. Tout mélange entre un Mexicain de 250 livres et du LSD-25 est une menace potentiellement fatale pour toute chose qu'elle vise - mais quand ledit Mexicain est en vérité un avocat chicano profondément en colère qui n'a pas peur de tout ce qui marche sur moins de trois jambes avec une conviction suicidaire qu'il va mourir à 33 ans - comme Jésus-Christ, tu as un sérieux problème sur les bras. Particulièrement si le mec a 33 ans et demi, la tête remplie d'acide, un .357 Magnum chargé à la ceinture, un garde du corps Chicano visible sur le coude, et une déconcertante habitude de cracher en vomissant des geysers de sang toutes les 30 ou 40 minutes, ou quand son ulcère malin ne peut plus supporter de téquila pure. »)
Hunter S. Thompson, Rolling Stone #254,

« Every century a few individuals are born who are destined to lead the weak, to hold unpopular beliefs and, most important who are willing to die for their cause. My father's whole life was given to the fight for "the people". » (« Chaque siècle, un petit nombre d'individus naissent et sont destinés à mener les faibles, à avoir des convictions impopulaires et, le plus important, à être prêts à mourir pour leur cause. Mon père aura passé toute sa vie à combattre pour "le peuple". »
Marco Acosta, fils de Oscar Zeta Acosta

Lien interne

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]