Développeur | |
---|---|
Éditeur |
Date de sortie |
Avril 2004 |
---|
Genre | |
---|---|
Mode de jeu |
solo et multijoueur |
Plate-forme |
Langue | |
---|---|
Moteur | |
Version |
1.64 |
Évaluation |
ESRB : M ? |
---|
Painkiller est un jeu de tir à la première personne sorti en avril 2004. Il a été développé par l'équipe polonaise People Can Fly et édité par Dreamcatcher Interactive[1],[2],[3],[4].
Daniel Garner, après un accident de voiture lui coûtant la vie ainsi qu'à sa femme Catherine, se retrouve à errer au purgatoire. Un émissaire venu du paradis l'engage comme tueur à gage afin d'éliminer quatre généraux des armées de Lucifer en échange d'un bon de sortie et d'une place au paradis.
Painkiller est un mélange de Serious Sam pour l'action et de Quake pour l'ambiance sombre. Le jeu est divisé en cinq chapitres de quatre à six niveaux, dans lesquels les monstres arrivent sur le joueur par hordes de vingt, et terminé par un boss (un général de Lucifer, ou Lucifer lui-même pour le dernier chapitre), totalisant ainsi 24 niveaux.
Chaque niveau comporte des secrets à trouver et des défis qui permettent de débloquer des cartes de tarot apportant des bonus au joueur pour un niveau ultérieur.
Cinq armes sont proposées, chacune ayant deux modes de tir. Parfois une combinaison entre ces deux modes de tir permet un troisième tir. Les deux modes de tir ont peu de points communs mais sont distribués à travers les armes de sorte qu'ils puissent être complémentaires (exemple du fusil à pompe : le tir alternatif congèle la cible, puis un coup de tir principal la détruit). Ceci permet par ailleurs, de ne pas encombrer l'inventaire des armes portées par le joueur ; la sélection d'une arme se faisant plus rapidement. Le joueur dispose donc de dix armes, ramenées à cinq, chacune ayant le rôle de deux d'entre elles. Les plus populaires sont le painkiller (arme de base) et le lance-pieu.
L'équipe de People Can Fly a voulu donner à Painkiller le même gameplay que Quake World : rapide et technique (déplacements en bunny hopping, rocket jump, etc.). Plusieurs modes sont disponibles :
Le grand succès du titre lors de sa sortie ainsi que son gameplay similaire à celui de Quake 3 a d'ailleurs décidé beaucoup de joueurs de Quake à changer de jeu. C'est notamment la rapidité avec laquelle les joueurs doivent anticiper les mouvements des adversaires ainsi que la trajectoire en cloche des projectiles qui ont séduit les joueurs de Quake 3. Cet aspect du gameplay était extrêmement rare à la sortie du jeu. De grandes teams comme les aAa ont d'ailleurs ajouté une section Painkiller à leurs compétences, afin de pouvoir y jouer lors d'évènement importants tels que l'ESWC ou la Ligue professionnelle des cyberathlètes.
Le jeu utilise un moteur graphique développé par People Can Fly et le moteur physique Havok 2.
Le dernier niveau du jeu a été salué par beaucoup[Qui ?] comme un des plus beaux niveaux jamais créé représentant, en images arrêtées, ce que le monde a connu de plus violent à ce jour (guerres, attentats, etc.)
En 2006, le jeu est sorti sur Xbox, renommé pour l'occasion Painkiller: Hell Wars. Il ne s'agit pas d'un simple portage mais plutôt d'un mélange entre le jeu et son extension Battle out of Hell. Painkiller: Hell Wars a également été annoncé sur PSP et sur PlayStation 2[5] avant d'être annulé sur ces plateformes.
En 2012 parait Painkiller Hell and Damnation, un remake HD réalisé par Nordic Games. Il regroupe des niveaux du jeu original et de son extension Battle out of the Hell avec une refonte graphique utilisant le moteur Unreal Engine 3 ainsi qu'un mode coopératif jouable à deux.