Il s'agit d'un des plus grands scorpions de la famille des Buthidae, mesurant jusqu'à 18 centimètres. Il ressemble à Parabuthus transvaalicus qui est toutefois strictement nocturne et qui se trouve dans des régions plus orientales.
Parabuthus villosus est souvent actif durant la journée[2],[4].
Son venin est neurotoxique. Sa toxicité est élevée, mortelle pour l'homme. Les effets d'une envenimation vont d'une simple douleur vive à des problèmes cardio-vasculaires ou un œdème pulmonaire voire un décès. En cas de piqûre, il faut bien sûr aller immédiatement dans un lieu médicalisé.
Ce scorpion a la particularité, lorsqu'il est dérangé, de "pulvériser" son venin avec son dard. C'est un moyen d'intimidation et de défense, non mortel pour l'homme sous cette forme (contrairement à la piqûre)[5].
Peters, 1862 : « Derselbe legte eine neue Scorpionenart Prionurus villosus. » Monatsberichte der Königlichen Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, vol. 11, no , p. 26-27 (texte intégral).
↑Fet, Sissom, Lowe & Braunwalder, 2000 : Catalog of the Scorpions of the World (1758-1998). New York Entomological Society, p. 1-690.
↑ a et bPrendini, 2004 : « The systematics of southern African Parabuthus Pocock (Scorpiones, Buthidae):revisions to the taxonomy and key to the species. » The Journal of Arachnology, vol. 32, no 1, p. 109–186 (texte intégral).
↑Peters, 1862 : « Derselbe legte eine neue Scorpionenart Prionurus villosus. » Monatsberichte der Königlichen Preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin, vol. 11, no , p. 26-27 (texte intégral).
↑Harington, 1982 : « Diurnalism in Parabuthus villosus (Peters) (Scorpiones, Buthidae). » The Journal of Arachnology, vol. 10, no 1, p. 85-86 (texte intégral).
↑Karim Amri, Animaux mystérieux : Ils peuvent tuer mais aussi sauver des vies, Éditions Favre SA, , 286 p. (ISBN978-2-8289-1636-7), Parabuthus villosus (Scorpion à queue poilue noire) pages 190 et 191
↑Pocock, 1895 : « On the Arachnida and Myriapoda obtained by Dr. Anderson`s collector during Mr. T. Bent’s expedition to the Hadramaut, South Arabia; with a supplement upon the scorpions obtained by Dr. Anderson in Egypt and the Eastern Soudan. » Journal of the Linnaean Society, vol. 25, p. 292–316 (texte intégral).