Parentignat | |||||
Le château de Parentignat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Éric Bayard 2020-2026 |
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Code postal | 63500 | ||||
Code commune | 63270 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
481 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 130 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 05″ nord, 3° 17′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 367 m Max. 456 m |
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Superficie | 3,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Parentignat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, limitrophe de celle d'Issoire.
Le lieu-dit Gevillat, est à cheval sur les communes de Parentignat et Brenat.
Une partie des Mayères, située de l'autre côté de la rivière Allier (rive côté Issoire) appartient à la commune de Parentignat.
Parentignat est limitrophe de sept autres communes.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 549 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issoire », sur la commune d'Issoire à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Parentignat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,5 %), forêts (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), zones urbanisées (12,2 %), eaux continentales[Note 2] (10,9 %), prairies (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Du nom de lieu gallo-romain Parentignaco, nom que l'on retrouve dès le Xe siècle pour désigner la résidence local du roi Lothaire, roi des Francs[12]. Qui donnera Parentinhat en auvergnat[13] et Parentignat en français.
À l'époque de l'édit de Nantes, un temple a été bâti pour les protestants d'Issoire, mais à Parentignat, de l'autre côté de l'Allier. Il est détruit après la révocation de l'édit.
Le château de Parentignat est bâti entre 1707 et 1720 par François de Lastic, capitaine du régiment du Roy-Infanterie, sur les bases d'une ancienne maison forte : il appartient encore aujourd'hui à la même famille.
La batellerie a été active jusqu'à l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle.
Le pont suspendu, édifié en 1831 fut le premier qui permit de traverser l'Allier sans emprunter le bac. Depuis 1976, il est désaffecté, remplacé par un pont plus moderne[14].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2022, la commune comptait 481 habitants[Note 4], en évolution de −8,03 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le château de Parentignat est construit au début du XVIIIe siècle, par Jean-Antoine de Lastic aux dépens du château de Sommyèvre dont il reprend les bases et en rachetant les 170 maisons du village pour en faire la cour d'honneur. Il prend sa forme en 1775 avec des jardins à la française puis un parc à l'anglaise, avant d'être restauré en 1870. Il est classé au titre des monuments historiques en 1972[22].
Son parc à l'anglaise, surplombé d'une terrasse bordée d'orangers centenaires et de rosiers anciens, contraste avec la rigueur de la cour d'honneur où ont été reconstitués les six parterres de gazon qui existaient à l'origine, ainsi que l'allée de tilleuls plantée dans la perspective du château.
Déjà cité au XVIIIe siècle comme l'une des demeures les plus richement meublées de la province, il est baptisé par Henri Pourrat, célèbre écrivain local, le petit Versailles auvergnat. Épargné par la Révolution, on y trouve encore une grande partie du mobilier d'origine. Outre les meubles et tableaux, il comporte une collection de cinq chaises à porteurs.
On peut y admirer un ensemble exceptionnel d'objets d'art (tableaux, sculptures et mobilier), notamment une importante collection de tableaux par Nicolas de Largillierre, Carle Van Loo, Hyacinthe Rigaud et Madame Vigée Le Brun, collection constituée par Georges de Lastic (1927-1988), à la famille duquel appartient toujours le château.
Le pont suspendu sur l'Allier, actif de 1831 à 1976[14], est inscrit au titre des monuments historiques en 1975[23].