La partition du Bengale (en l'occurrence de la Présidence du Bengale), annoncée par George Curzon, Gouverneur général des Indes, en et prenant effet en octobre de la même année, est la séparation de cette région en deux entités politiques, plus ou moins sur des critères religieux (musulmans / hindous) : d'un côté le Bengale-Occidental comportant l'État indien actuel groupé avec le Bihâr et l'Orissa, et de l'autre le Bengale oriental correspondant au Bangladesh actuel, avec l'Assam, le Manipur, l'Arunachal Pradesh, le Nagaland, le Meghalaya et le Mizoram.
Cette partition eut d'importantes répercussions politiques. Le Congrès national indien relança le mouvement Swadeshi (principalement des boycotts des produits britanniques). Ces protestations amenèrent l'abrogation de la partition en 1911.