Pascale Hugues a été correspondante du quotidien Libération de 1986 à 1989 à Londres et de 1989 à 1995 à Bonn et à Berlin. Depuis 1995, elle fait des reportages sur l’Allemagne pour l'hebdomadaire Le Point. Par ailleurs, elle rédige tous les quinze jours la rubrique Mon Berlin pour le quotidien berlinois Tagesspiegel. À intervalles irréguliers, elle publie également dans l'hebdomadaire Der Spiegel[1],[2].
Elle a réalisé des films pour la chaîne de télévision franco-allemande Arte. Elle a reçu le prix franco-allemand du journalisme dans les catégories télévision et presse pour le film L'est c'est fini sur les jeunes Est-allemands et pour le texte In den Vorgärten blüht Voltaire de sa chronique Mon Berlin[1].
En 1998, son premier livre Le bonheur allemand paraît en France avec des reportages sur l’Allemagne[3].
En 2008, elle publie l'histoire de ses grands-mères, Marthe et Mathilde. L’histoire vraie d'une incroyable amitié, « deux Alsaciennes, l’une française et l’autre allemande qui n’en ont pas moins vécu côte-à-côte à Colmar pendant presque tout le XXe siècle »[4].
En 2014, son livre La Robe de Hannah, Berlin 1904-2014 est publié en France. Elle y raconte l'histoire d'une rue de Berlin, la Schwäbische Strasse, depuis sa création en 1904. Elle relate ainsi tous les changements que Berlin a connus au cours du siècle dernier. Elle a reçu le prix du livre européen et le prix Simone-Veil pour ce livre[5],[6]. La traduction allemande a été publiée en 2015 sous le titre Ruhige Straße in guter Wohnlage[2].
Pascale Hugues vit à Berlin. Elle est mariée avec le cinéaste allemand Thomas Kufus[7] et a deux enfants[8].