Nom de naissance | Anne-Marie Petit |
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Naissance |
14e arrondissement de Paris (France) |
Nationalité | Française |
Profession |
Actrice Chanteuse |
Films notables | Les Sorcières de SalemUne vieLes TricheursJulie la RousseFaibles Femmes |
Anne-Marie Petit, dite Pascale Petit, est une actrice et chanteuse française née le dans le 14e arrondissement de Paris[1].
Pascale Petit passe son enfance et son adolescence à Vaires-sur-Marne. Elle a un frère et une sœur, tous deux décédés, en 2006 et 2014. Leur dépouille repose près de la tombre de leur grand-mère, dans le cimetière cette même ville.
En 1956, mariée à l'acteur Jacques Portet (1927-2003), dont elle divorce en 1960 [2], elle travaille dans le salon de coiffure Carita où elle est remarquée par une cliente, l'actrice Françoise Lugagne[3], alors épouse du réalisateur-acteur Raymond Rouleau, et c'est sous la direction de celui-ci qu'elle fait ses débuts au cinéma dans Les Sorcières de Salem (1957).
Mais c'est avec sa prestation dans le film de Marcel Carné, Les Tricheurs qu'elle acquiert la notoriété au point de se voir décerner, elle qui ne suivit jamais la moindre formation de comédienne, le prix Suzanne-Bianchetti 1958 attribué annuellement à une jeune actrice française prometteuse. À la sortie du film, elle est vue comme l'une des actrices les plus talentueuses du moment, son naturel et sa spontanéité l'emportant sur les actrices plus classiques qui tournaient alors. Georges Sadoul la classe même parmi les « quatre acteurs supérieurement doués » de l'époque.
En 1959, lors du Festival de Moscou, elle fait la connaissance du poète et comédien Giani Esposito et l'épouse plus tard, durant le tournage du film Une fille pour l'été[3]. Avant de divorcer, le couple a eu une fille, Nathalia , dite Bojidarka[4], née en 1963. Sous le nom de Douchka, elle est devenue, à vingt ans, ambassadrice des productions Disney France, pour lesquelles elle a enregistré de nombreux disques destinés à la jeunesse. Pendant le mariage est née Mickaëla (1966), issue de la relation de sa mère avec Ray Danton[5].
Au milieu des années 1960, la carrière cinématographique de Pascale Petit se réoriente vers des productions de série B, notamment allemandes et italiennes, qui la font oublier en France.
Elle tente un retour sur la scène française, tant au cinéma (Chronique d'un couple, 1971) que dans la chanson (Il ne reste que moi, 1973), sans toutefois renouer avec le succès. Elle publie en 2022 un livre de souvenirs intitulé Une vie sans tricher[6].