Paul Constantinescu (Ploiești, – Bucarest, ) est un compositeur roumain d'origine juive[1], membre de l'Académie roumaine depuis 1963, professeur au Conservatoire de Bucarest, et outre la musique, Constantinescu est doué de talents artistiques pour la littérature (la poésie), l'art (dessin, caricature), la cinématographie. Il manifeste une préoccupation constante pour le folklore et musique liturgie byzantine, se transformant en chercheur passionné et en un créateur de formes sonores innovantes. Contrairement à la génération précédente qui fait ses études à l'étranger, Constantinescu trouve ses professeurs dans le pays et à son tour, enseigne avec la flamme pédagogique. Il réussit à tirer ses sources d'inspiration de sa terre natale, même dans ses premières œuvres.
Constantinescu est d'abord professeur d'harmonie, de contrepoint et de composition à l'Académie de musique religieuse (1933-1941), ainsi qu'à l'École de musique militaire (1941-1944)[2] et au Conservatoire de Bucarest jusqu'à sa mort (1941-1963)[2].
En 1935, il fait ses débuts à l'opéra, avec Une Nuit orageuse.
Outre son activité d'enseignant, il a de multiples activités, en tant que violoniste, chef d'orchestre et compositeur. Il entreprend un vaste collection de pièces du folklore (plus tard il travaille avec Ion Petrescu), présente des conférences, des émissions de radio et de télévision. Il est aussi conseiller pour le ministère de la Cinématographie, dépendant du ministère de la Propagande, à Bucarest et à la radio roumaine.[réf. nécessaire] Il est élu à l'Académie roumaine en 1963[2].
Le titre de Citoyen d'honneur de la municipalité de Ploieşti, a été attribué de manière posthume Paul Constantinescu le à l'occasion du 100e anniversaire de sa naissance, pour sa contribution exceptionnelle à l'enrichissement du patrimoine musical de la ville de Ploiesti, ainsi que pour la promotion de l'image de la ville, à travers la création de son compositeur, à l'échelle nationale et internationale[3].
Il a reçu deux prix Enesco de composition (1932 et 1938) et un prix d'État en 1952[2].
Chaque année est organisé à Ploieşti le concours national d'interprétation et de création musical Paul Constantinescu, pour les élèves, les étudiants et les diplômés, avec les sections suivantes : piano, violon, chant, composition.
L'ensemble de la création du musicien montre l'orientation pour exploiter les ressources du folklore et de la musique religieuse byzantine. Il compose dans pratiquement tous les genres de musique classique, dans « un langage clair et direct »[2] : opéra, mélodies, ballet, concerts symphoniques, musique de film, jusqu'à l'oratorio.
Brillant orchestrateur, il imite parfois les instruments folkloriques ou réalise des effets comiques dans une utilisation ludique des instruments à vent[2].
Concerto pour violon (1955) - Ștefan Ruha, violon ; Orchestre symphonique Cluj-Napoca, dir. Mircea Cristescu (1984, Olympia OCD417) (OCLC47910412)
Concerto pour piano (1952) ; Symphonie no 1 - Valentin Gheorghiu, piano ; Orchestre de Cluj, dir. Emil Simon (1977, Olympia TOC 411) (OCLC27901666)
Concerto pour harpe° ; Concerto pour cordes* ; Variations byzantines pour violoncelle et orchestre°° - Géza Szabó°°, violoncelle ; Alexandra Guţu, violoncelle ; Elena Ganțolea°, harpe - Orchestre philharmonique de Timișoara, dir. Remus Georgescu ; Orchestre philharmonique de Brasov, dir. Ionescu-Galați ; Orchestre philharmonique d'Oradea, dir. Erwin Acél°° ; Orchestre de la radiotélévision roumaine, dir. Iosif Conta° (1981 et 1983, Olympia) (OCLC28874335)
(ro) Vasile Tomescu, Paul Constantinescu. Bucarest, Editura muzicală 1967
(ro) Stelian Ionașcu, Paul Constantinescu și muzica psaltică românească, Bucarest, Editura Institutului Biblic și de Misiune a Bisericii Ortodoxe Române
(ro) Sanda Hârlav-Maistorovici, Paul Constaninescu. Despre poezia muzicii, Ploiești, Editura Premier 2004
(ro) Sanda Hârlav-Maistorovici, Creația componistică a lui Paul Constaninescu. Catalog cronologic, Bucarest, Editura Muzicală 2015