Paul Pauley

Paul Pauley
Biographie
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Paul Eugène Louis MarienVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Paul Eugène Louis Marien dit Paul Pauley ou Pauley, né le dans le 5e arrondissement de Paris [1] et mort le dans le 6e arrondissement[2], est un acteur et chanteur français.

Pauley débute dans le café-concert en 1904 où son embonpoint prête à rire, il chante le répertoire tourlourou. Il enregistre six disques pour la compagnie française du gramophone en 1919.

En 1923, il crée le rôle du père Grenu dans l'opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn[3].

Les critiques l'accusent de ne pouvoir jouer autre chose que des pitreries dans des comédies lourdes, et de chanter des chansons idiotes (avec une incursion dans le répertoire de Dranem). D'après André Antoine, « Les auteurs, le directeur [du théâtre] et sans doute lui-même ont abusé de son obésité »[4]. En 1928, il crée sur scène le rôle de Régis de Castel-Bénac dans Topaze de Marcel Pagnol. La subtilité de son jeu est alors reconnue et, lorsqu'un critique s'étonne « qu'il ait caché si longtemps son talent en régalant le public de pitreries, il répond [qu'il] joue les rôles qu'on [lui] donne, et lorsqu['il a] fait des pitreries, c'est parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire »[4].

Très cultivé et fin bibliophile, il joue des vaudevilles avec une grande finesse, et Colette remarque dans une de ses chroniques sur les spectacles : « Paradoxalement à son physique, lorsqu'il joue, il est léger comme une montgolfière »[5].

En 1931, il imite Lucienne Boyer, le public hurle de rire. La même année, il reprend à l'écran le rôle qu'il a joué sur scène dans Le Blanc et le Noir de Sacha Guitry, et l'année suivante (1932), il interprète à nouveau le rôle de Régis de Castel-Bénac dans la version filmée deTopaze, aux côtés de Louis Jouvet. Dans d'autres films, « les réalisateurs usent à outrance des effets comiques de son obésité[6] ».

Il enregistre quelques disques chez Polydor entre 1931 et 1933. En 1936, il participe à l'une des toutes premières émissions de la télévision française en compagnie de la tyrolienne Esther Kiliz.

Mort à 52 ans d'un œdème pulmonaire[7], Paul Pauley était marié depuis juin 1906 à l'artiste lyrique Victorine dite Jane Fournier[8] dont il avait légitimé la fille [9]. Il repose dans le cimetière de Mortcerf (Seine-et-Marne) où il possédait une maison de campagne.

A l'initiative de sa veuve, la dispersion de la bibliothèque de Pauley se déroulera à l'Hôtel Drouot en trois vacations les 20, 21 et 22 février 1939[10]. La vente, suivie par de nombreux bibliophiles[11],[12], rapportera environ 245.000 francs à la succession[13].

Distinction

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Filmographie

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. Acte de naissance n° 417 (vue 10/31) avec mention marginale du mariage. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 5e arrondissement, registre des naissances de 1886.
  2. Acte de décès n° 455 (vue 16/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 6e Arrondissement, registre des décès de 1938.
  3. Bernard Gavoty, Reynaldo Hahn, le musicien de la Belle Époque, Buchet/Chastel, 1976
  4. a et b selon Marcel Pagnol, Confidences, Éditions de Fallois, 1990
  5. Colette, La Jumelle noire, Ferenczi, 1935
  6. selon Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir & Blanc, 250 acteurs du cinéma français 1930-1960, Flammarion, 2000, pp. 426-427
  7. Articles de presse et nécrologies à lire en ligne sur Gallica.
  8. Acte de mariage n° 521 (vue (9/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 4e arrondissement, registre des mariages de 1906.
  9. Marguerite Louise Marien née Fournier (1899-1989).
  10. Catalogue de la vente à lire en ligne sur Gallica.
  11. Grandes ventes. L'amour des livres. Les Nouvelles littéraires, 25 février 1939, p. 6, à lire en ligne sur Gallica.
  12. Grandes ventes. L'amour des livres. Les Nouvelles littéraires, 18 mars 1939, p. 4, à lire en ligne sur Gallica
  13. Bloc-notes. La curiosité. Excelsior, 23 février 1939, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  14. Ministère de l'Éducation nationale. Officiers de l'Instruction publique et officiers d'Académie. Journal Officiel, 13 février 1938, p. 1848, à lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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