Paule Joseph Marie Eugénie Charlotte Régnier, née à Fontainebleau, est atteinte à dix-huit mois d'une tuberculose osseuse, qui la rend bossue[2]. Elle grandit à Versailles où son père, officier de carrière avait été envoyé en 1890 et où il installe sa famille quand les obligations du métier militaire le font changer de résidence[3]. Après la mort de son père en 1902, sa mère s'installe avec elle et ses deux sœurs aînées à Paris[3]. Après le mariage de celles-ci, Paule Régnier restera seule avec sa mère jusqu'à la mort de cette dernière en 1926[3].
Secrètement amoureuse de Paul Drouot avant sa mort en 1915, elle contribue à entretenir la mémoire de l'écrivain et publie en 1923 un essai sur lui[4].
Après son suicide en 1950[4], une partie de son journal (de 1921 à 1950) est publié chez Plon en 1953. La Bibliothèque municipale de Charleville-Mézières conserve, dans son fonds Paule-Régnier (cote Ms 471), quatre cahiers supplémentaires, datés de décembre 1910 à 1935[8].
↑Martine Bercot et Catherine Mayaux, Poésie et liturgie : XIXe – XXe siècles, Peter Lang, , 344 p., p. 67, Bruno Curatolo « Poétique et liturgie de la douleur: l'exemple de Paule Régnier »
↑ ab et cPaule Régnier, Journal, Paris, Plon, , 296 p.
↑ a et bBruno Curatolo, « Paule Régnier (1888-1950) », Nuit blanche, le magazine du livre, no 119, , p. 56–60 (ISSN0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )