Peter Pál Pelbart, né en 1956, est un professeur de philosophie à l'Université catholique pontificale de São Paulo au Brésil et essayiste brésilien, d'orientation deuleuzienne.
Né à Budapest, Peter Pál Pelbart déménage encore enfant avec sa famille au Brésil. Il se forme en philosophie à l'Université de la Sorbonne et retourne ensuite à Sao Paulo.
Les thèmes de ses livres tournent autour de la question du temps (l'image du temps chez Gilles Deleuze : O tempo não-reconcilado), de la schizophrénie (les relations entre philosophie et folie : Da clausura do fora ao fora da clausura) et de la biopolitique.
Il anime et coordonne la compagnie théâtrale Ueinzz formée de patients psychiatriques.
Depuis ses deux expériences, philosophiques et schizo-analytiques, il théorise les subjectivités contemporaines, en particulier celles allant de l'épuisement au nihilisme. Il est membre, avec Suely Rolnik, du Centre de recherches sur la subjectivité.
(de) « Agonistische Räume und kollektive Biomacht » dans Michaela Ott et Elke Uhl (éd.), Denken des Raums in Zeiten der Globalisierung, LIT Verlag, (ISBN3-8258-8576-3)
(fr) « La pensée du dehors, le dehors de la pensée » dans Bruno Gelas et Hervé Micolet (éd.), Deleuze et les écrivains : littérature et philosophie, Éditions Cécile Defaut, , 603 p. (ISBN978-2-35018-042-7 et 2-35018-042-5)
(fr) « La vie à nu » dans Camille Dumoulié et Michel Riaudel (éd.), Le Corps et ses traductions, Paris, Éditions Desjonquères, , 166 p. (ISBN978-2-84321-111-9)