Philippe Goujon | |
Philippe Goujon en 2010. | |
Fonctions | |
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Maire du 15e arrondissement de Paris | |
En fonction depuis le (16 ans, 7 mois et 4 jours) |
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Élection | 16 mars 2008 |
Réélection | 30 mars 2014 28 juin 2020 |
Prédécesseur | René Galy-Dejean |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 12e de Paris |
Législature | XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2007-2012) R-UMP (2012-2013) UMP (2013-2015) LR (2015-2017) |
Prédécesseur | Édouard Balladur |
Successeur | Olivia Grégoire |
– (2 ans, 1 mois et 28 jours) |
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Élection | 21 mars 1993 (suppléant) |
Circonscription | 12e de Paris |
Législature | Xe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Édouard Balladur |
Successeur | Édouard Balladur |
Sénateur français | |
– (3 ans, 1 mois et 28 jours) |
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Élection | 26 septembre 2004 |
Circonscription | Paris |
Groupe politique | UMP |
Premier adjoint au maire du 15e arrondissement de Paris | |
– (6 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Maire | René Galy-Dejean |
Conseiller régional d’Île-de-France | |
– (12 ans et 6 jours) |
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Élection | 22 mars 1992 |
Réélection | 15 mars 1998 |
Président | Michel Giraud (RPR) (1992-1998) Jean-Paul Huchon (PS) (1998-2004) |
Adjoint au maire de Paris | |
– (12 ans) |
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Maire | Jacques Chirac Jean Tiberi |
Conseiller de Paris | |
En fonction depuis le (41 ans, 7 mois et 20 jours) |
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Réélection | 19 mars 1989 18 juin 1995 18 mars 2001 16 mars 2008 30 mars 2014 28 juin 2020 |
Circonscription | 15e arrondissement |
Maire | Jacques Chirac Jean Tibéri Bertrand Delanoë Anne Hidalgo |
Groupe politique | RPR, UMP puis LR |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (9e) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (jusqu’en 2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
Diplômé de | IEP de Paris |
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Philippe Goujon, né le à Paris (9e arrondissement), est un homme politique français. Membre du RPR, il devient député en 1993 en tant que suppléant d'Édouard Balladur, nommé Premier ministre.
Il entre au Sénat en 2004, puis revient à l'Assemblée nationale en 2007, siégeant durant deux législatures. Élu conseiller de Paris depuis 1983, il est depuis 2008, maire (UMP puis LR) du 15e arrondissement de Paris.
Philippe Goujon est diplômé de l'institut d’études politiques de Paris (promotion 1975)[1] et titulaire d'une maîtrise de droit public.
Militant au RPR, il est élu benjamin du Conseil de Paris en 1983. Il est choisi en 1989 par Jacques Chirac, maire de Paris, pour être son adjoint chargé de la sécurité. Il est ensuite proche d'Édouard Balladur, dont il est un collaborateur et le suppléant à l’Assemblée nationale de 1993 à 2007, étant député lorsque celui-ci est Premier ministre (1993-1995). Il préside la fédération de Paris de l'UMP à partir de 2003.
Élu sénateur à Paris en 2004 sur une liste dissidente[2],[3], Philippe Goujon entre à la commission des Lois lorsqu'il est élu député en 2007. Spécialisé dans les questions de sécurité publique et de justice, il a été notamment rapporteur du budget de l’administration pénitentiaire, rapporteur du projet de loi sur les violences dans les enceintes sportives et sur la loi tendant à instituer un contrôleur général des lieux de privation de liberté.
Au second tour des élections municipales de 2008, il fusionne sa liste (33,9 %) avec celle de Gérard d'Aboville (10,1 %)[4]. Sa liste obtient 52,7 % des voix au second tour face à celle d’Anne Hidalgo[5]. Il succède à René Galy-Dejean comme maire du 15e arrondissement de Paris[6].
Philippe Goujon est réélu à l'Assemblée nationale en 2012 et à la mairie du 15e arrondissement en 2014.
Fidèle de François Fillon, il apporte son soutien et son parrainage à Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7]. Il avait déjà soutenu l'ancien chef de l’État lors du congrès de l’UMP de 2014[8]. En , il intègre le pôle projet de la campagne de François Fillon (vainqueur de la primaire) sur le sujet de la sécurité[9]. Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017, qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il reprend le communiqué de presse des Républicains mentionnant que « l'abstention ne peut être un choix » et appelant à faire barrage à la candidate FN[10].
En vue des élections municipales de 2020 à Paris, il refuse de soutenir d’emblée la candidature de Rachida Dati à la mairie, ce qui conduit LR à investir Agnès Evren face à lui. À l’issue du premier tour, il arrive derrière celle-ci[11]. Les deux listes fusionnent, Agnès Evren menant la liste au second tour et Philippe Goujon, en deuxième position, devant conserver la mairie d'arrondissement en cas de victoire[12]. La liste l’emporte avec 53,5 % des voix[13] et Philippe Goujon est réélu maire de l’arrondissement le .
En tant que député, il est l'auteur, avec Jean-François Lamour, de plusieurs amendements au projet de loi « logement » visant notamment à créer une offre spécifique de logements sociaux pour les étudiants et les apprentis, à protéger les emplois des gardiens d'immeuble et à garantir le maintien des classes moyennes dans Paris.
Il est président du groupe de travail sur le développement de l’utilisation du vélo, installé le par Thierry Mariani, ministre chargé des Transports[14]. Ce groupe, composé d’élus, d’associations d’usagers, de constructeurs de vélos et de représentants des ministères concernés, est chargé d’élaborer des propositions concrètes, en s’appuyant notamment sur l’expérience des pays européens, et de proposer un « Plan vélo national » afin de guider l’action de l’État dans ce domaine[15].
En 2015, il milite contre la démolition de l'église Sainte-Rita de Paris[16].
Il refuse de célébrer lui-même les pactes civils de solidarité (PACS) en mairie[17]. Il indique qu'il n'est pas opposé à la mesure et que la loi ne prévoit pas de cérémonie en mairie mais une démarche auprès du greffe d'un tribunal[18],[19].
Philippe Goujon s'oppose au mariage homosexuel, arguant en 2012 que l'ouverture du mariage conduirait inéluctablement à la gestation pour autrui (GPA). Il refuse de célébrer lui-même les mariages à la mairie du 15e arrondissement après l'entrée en vigueur de la loi Taubira[20]. Le , il est en tête du cortège de la manifestation demandant l'abrogation de la loi Taubira organisée par le collectif La Manif pour tous[21], aux côtés de Patrick Ollier, Michèle Alliot-Marie, Laurent Wauquiez et Claude Goasguen.
Il affirme également son opposition à ce qui est parfois nommée la « théorie du genre »[22].