Né de parents pauvres, Pierre Cartellier devient le membre de l'Institut, occupant le fauteuil 17 de la section sculpture de la quatrième classe (beaux-arts), laissé vacant par le décès d'Antoine Denis Chaudet survenu le 18 du mois précédent[1].
Pierre Cartellier meurt le « en sa maison, rue de l'Est, no 7 (voir : boulevard Saint-Michel no 115)», paroisse Saint-Sulpice, laissant Angélique-Geneviève, née Richard, sa veuve, leur fille aînée Julie-Angélique Cartellier (1795-1842), mariée au sculpteur Louis Petitot (1794-1862) et un petit-fils prénommé Jules[3]. Il est inhumé deux jours plus tard, le dans la 53e division du cimetière du Père-Lachaise à Paris à côté de sa fille cadette Alexandrine-Françoise-Charlotte Cartellier (1806-1825), dite Fanny, qui avait épousé le peintre François-Joseph Heim (1787-1865). Le discours des funérailles est prononcé par son ami Toussaint-Bernard Émeric-David (1755-1839), membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres[4].
La sépulture a été complétée par un monument funéraire due à Louis Petitot, gendre du défunt. L'œuvre comporte une statuette en marbre exécutée par Philippe Joseph Henri Lemaire (1798-1880) intitulée La Gloire. L'ensemble fait l'objet d'une mesure de protection au titre des monuments historiques depuis le .
1808 : Portrait de Louis Bonaparte, roi de Hollande (1778-1846) (1808), buste, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
1810 : Louis Bonaparte, roi de Hollande, représenté en Grand Connétable (1778-1846) (Salon de 1810), statue en pied plus grande que nature, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
1810 : La Victoire sur un quadrige distribue des couronnes, bas-relief, pierre, Paris, colonnade du Louvre, tympan du portail central.
1810 : Achèvement de l'œuvre d'Antoine-Denis Chaudet, L'Amour ou L'Amour prenant un papillon (1763-1810), statue, marbre, Paris, musée du Louvre.
1813 : Napoléon Ier, empereur des Français (1769-1821), statue en pied plus grande que nature, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
1817 : Louis XIV, statue équestre, bronze, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon, cour d'honneur : œuvre achevée par Louis Petitot qui réalisa le roi ; seul, le cheval était fondu à la mort de Cartellier.
1819 : Jean-Charles Pichegru, général en chef (1761-1804) (Salon de 1819), statue en pied plus grande que nature, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
1822 : Minerve frappant la terre de son javelot fait naître l'olivier, statue en pied plus grande que nature, marbre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
Pierre Victurnien Vergniaud, homme politique (1753-1793), statue en pied plus grande que nature, plâtre, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon.
D'après Guillaume Coustou, Louis XIV du Louis XIV équestre en costume romain entre la Prudence et la Justice (1735), bas-relief, pierre, Paris, hôtel des Invalides, fronton de la façade
Aristide, statue.
Jeunes filles de Sparte dansant devant un autel de Diane, bas-relief, musée des Antiques[Lequel ?].
↑Institut de France, Dictionnaire de l'Académie des Beaux-arts: t. 1, Paris, Firmin-Didot, p. 132 (en ligne) dans la bibliothèque numérique du site de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) bibliotheque-numerique.inha.fr.
↑Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des beaux-arts (1794-1873) », Romantisme, no 93, 1996, p. 95-101.
Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide des statues de Paris, Paris, La Bibliothèque des Arts, 1988.
Simone Hoog, préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard, Musée national de Versailles. Les sculptures. I, Le musée, Paris, Réunion des musées nationaux, 1993.
« Cartellier, Pierre » , Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts, t. 5, Paris, 1835, p. 7 (en ligne).
Louis Léopold Boilly, Cartellier, Pierre (1757-1831). Académie des Beaux-arts, sculpteur, dessin aquarellé, in Album de 73 portraits-charge aquarellés, Paris, bibliothèque de l'Institut.