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Faculté des sciences de Paris (à partir de ) Faculté de droit de Paris |
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Marie Lecomte du Nouÿ (d) |
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Prix Vitet () Prix Arnold-Reymond (d) () |
L'Homme et sa destinée (essai) (d) () |
Pierre Lecomte du Noüy[1] (Paris, - New York, ) est un mathématicien, biophysicien, écrivain et philosophe français. Ses recherches concernent la tension superficielle des liquides[2]. Officier de santé pendant la Grande Guerre, il a mis en relation la vitesse de cicatrisation des blessures et l'âge des patients[3].
Pierre Lecomte du Noüy est un descendant de Pierre Corneille, fils d'Hermine et d'André Lecomte du Nouÿ, tous deux membres du milieu littéraire et artistique.
Il s'inscrit à la Sorbonne en 1913, mais, en 1914, pendant la guerre, il rencontre Alexis Carrel qui l'initie aux méthodes scientifiques. Responsable d'un laboratoire de santé de l'Armée, ses recherches sur la vitesse de cicatrisation le font connaître des Américains. Il soutient sa thèse de doctorat en 1917 puis part pour les États-Unis.
Attaché (1919), puis membre associé (1920-1927) de l'Institut Rockefeller à New York, il devient chef de service à l'Institut Pasteur de Paris (1927-1936). Il est nommé en 1937, directeur d'étude à l'École pratique des hautes études de la Sorbonne.
En 1925, il propose une méthode pour déterminer la tension de surface des liquides[4]. Cette méthode portera son nom : méthode de l'anneau de du Noüy.
C'est en 1928 qu'il écrit son premier article pour la Revue de Paris.
En 1939, il est à Paris lors de la déclaration de la guerre, mais réussit à quitter l'Europe pour les États-Unis en où il poursuivra ses travaux et donnera, entre 1944 et 1945, de nombreuses conférences dans les camps militaires américains[5].
Il a écrit et fait publier plusieurs ouvrages philosophiques inspirés par sa conversion au christianisme (1942-1944).