Pierre Paradis | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec | |
– (2 ans, 9 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | François Gendron |
Successeur | Laurent Lessard |
Ministre de l’Environnement du Québec | |
– (4 ans, 11 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Lise Bacon |
Successeur | Jacques Brossard |
Ministre des Affaires municipales du Québec | |
– (1 an, 3 mois et 18 jours) |
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Prédécesseur | André Bourbeau |
Successeur | Yvon Picotte |
Ministre du Travail | |
– (2 ans, 6 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Raynald Fréchette |
Successeur | Yves Séguin |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (37 ans, 10 mois et 14 jours) |
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Circonscription | Brome-Missisquoi |
Prédécesseur | Armand Russell |
Successeur | Isabelle Charest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bedford (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec (1980-2017) |
Diplômé de | Université d'Ottawa |
Profession | Avocat |
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Pierre Paradis, né le à Bedford, est un homme politique québécois. Député de Brome-Missisquoi à l'Assemblée nationale du Québec de 1980 à 2018, il est ministre au sein des gouvernements Bourassa (2) et Couillard.
C'est le frère du député fédéral libéral Denis Paradis.
Il a reçu sa licence en droit à l'Université d'Ottawa en 1973, et après des études en droit des affaires, il est admis au barreau du Québec en 1975.
Paradis est d'abord élu député dans Brome-Missisquoi dans une élection partielle le . Il est réélu sans interruption lors des dix élections générales suivantes. Il est au deuxième rang parmi les députés actuels quant à la durée totale du mandat (36 ans huit mois en date de ), derrière François Gendron, et au troisième rang pour l'ensemble des députés depuis 1867, derrière Gérard D. Lévesque qui a siégé durant 13 664 jours (37 ans, 5 mois)[1].
Il siège dans l'opposition lors du deuxième gouvernement de René Lévesque, étant le porte-parole en matière d'affaires sociales.
Sous Robert Bourassa, il est notamment le ministre du Travail et des Affaires municipales à la fin des années 1980, puis au début des années 1990, il est le ministre québécois de l'Environnement ainsi que leader du gouvernement.
Lorsque Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry sont au pouvoir, il représente le Parti libéral du Québec en matière d'agriculture et de réforme électorale, conservant son poste de leader de l'opposition et siégeant à l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.
Paradis a eu un différend politique avec Jean Charest après l'élection le et il a dû quitter la plupart de ses fonctions politiques. Il aurait été exclu du Conseil des ministres en raison de son différend avec Daniel Johnson.
En , il a voté contre le projet de loi 23 de son gouvernement qui privatise une partie du Parc national du Mont-Orford.
Le , M. Paradis quitte l'Assemblée nationale avant le vote sur le projet de loi 78[2]
En 2014, il devient ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation dans le gouvernement Philippe Couillard.
Paradis est exclu du caucus du parti et du Conseil des ministres le lorsqu'il fut révélé qu'il était l'objet d'une enquête policière pour inconduite sexuelle envers une employée de son cabinet[3].
Selon les informations colligées par La Presse et publiées le , la Sûreté du Québec (SQ) n'était pas en mesure de transmettre au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) des preuves pouvant étayer une plainte d'agression ni même de harcèlement à l'endroit de son ancienne chef de cabinet Valérie Roy[4]. Le , au terme de son enquête, le bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales confirmait par voie de communiqué qu'il n'y avait pas matière à porter d'accusation[5].
M. Paradis est au repos forcé à la suite d’une chute survenue le , alors qu’il pratiquait l’équitation. Le cabinet du premier ministre Philippe Couillard, a annoncé que le ministre des Transports, Laurent Lessard, prendra temporairement la relève [6].